Ayo, le Fred !
Depuis le début, j'avais la conviction que vous aviez assisté - ou participé - à des frictions armées (pour moi vous étiez un ancien de la guerre d'Algérie, tant vos propos résonnent en écho avec ceux déjà entendus par ceux y ayant assisté - ou participé).
Bon, ce n'est pas la guerre d'Algérie...
Le résultat est le même : une misanthropie aigüe.
Le problème de cette misanthropie, c'est qu'elle apporte une grande confusion à votre entendement.
Nous avons là (et je vous en remercie) une intéressante somme d'informations vous concernant, mais alors... Quel tri il faut faire !
Vous mélangez un peu tout : le paysan avec sa kalachnikov, la haine viscérale du communisme (ici explicitée, elle se comprend), des sociopathes irrécupérables, des assistés en tous genres et autres boulets sociaux, l'éducation nationale conspuée, des médecins futiles avec Roland-Garros, l'URSAFF honnie et, pour finir (avec votre ironie confinant parfois au cynisme), "notre magnifique paradis socialiste français".
... Waouf ! Vous reconnaitrez que c'est un peu le fouillis et que, au milieu de ce fatras de mécontentements, tout le monde sait ce qui sort du chapeau... Je ne vous ferai pas l'offense d'être plus explicite...
Pour ce qui est de "notre magnifique paradis socialiste français", je vous rappelle que nous sortons de 5 ans de Sarko et de 12 ans de Chirac dont 5 ans avec le même Sarko en premier ministre... Donc... bon... pour le "socialisme", euh, ça ne fait que 1 mois et des brouettes.
Bien sûr, vous allez me ressortir la fameuse formule "UMPS", battue et rebattue par notre Marine nationale (beau jeu de mots, avec le "M" majuscule à "Marine" : je suis content de moi !).
Bon, on connait le logos, on connait ses dérives, et c'est là, mon cher Fred, que vous me posez un problème philosophique (car éthique).
Avec une mère ou autres ascendants tchèques victimes du communisme, on peut concevoir votre aversion, ici bien justifiée, du communisme.
... Mais c'est après que ça dérape... Vous avez une fâcheuse tendance à tout mettre dans le même sac et, dans ce méga fourre-tout, une tout aussi fâcheuse tendance à vous égarer dans des haines et des colères pour le moins, parfois, infondées.
Ces haines et ces colères ont le regrettable inconvénient de tronquer votre raisonnement, vous laissant par là dans les marges d'une appréciation globale et pertinente de ce que j'appellerais tout simplement... la VIE.
A vous lire, votre prochain est, par définition et par essence même, un ennemi. Quelqu'un qui vous "consterne", vous "stupéfie" (négativement) et, par là même, semble échapper à votre entendement.
Quelle diable de solitude intérieure vous devez vivre, en ayant cette appréciation de vos contemporains !
A vous lire, on pourrait redouter que, en cas de guerre civile, vous soyez le premier à tirer dans le tas sans scrupules...
Je vous vois bien bichonner une arme tous les matins à 6 h, juste avant d'envoyer vos premiers messages internet (6 h 30 pour celui-ci). C'est là que des gens comme vous me foutent les jetons...
Hors guerre civile, la pente fatale du fait divers, on la connait : on se monte le bourrichon pendant des années en "tournant en boucle", et puis un jour on pète les plombs.
C'est là que je tire la sonnette d'alarme, mon cher Fred. Ce n'est pas le "bolchevik" que vous avez cru voir en moi qui vous parle, mais simplement un humain qui voit fomenter, dans vos haines et vos colères, des sentiments qui, personnellement, m'indisposent.
Il n'est plus, là, question de politique (pour reprendre l'antienne manichéenne qui est la votre en pareille occurrence), mais simplement un humain qui parle à un autre humain, avec sincérité -si, ça existe !- sans chercher à faire des effets de manche.
Vous n'êtes visiblement pas démuni intellectuellement, alors ne vous laissez pas happer par les sirènes de la colère et de la haine. Vous méritez sans doute mieux.
A bientôt Fred
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