Moi, je vous le dis franchement, je n'ai pas fait de grandes études, à 15 ans et demi, je voulais déjà aller travailler. J'ai commencé en bas de l'échelle, et petit à petit, à force de volonté et de dévouement pour mon entreprise, j'ai réussi à devenir chef de chantier. Je suis un manuel et n'en ai pas honte du tout. J'ai toujours réussi à subvenir aux besoins de ma famille, et paie même en ce moment les études de mes deux enfants, tous les deux à la faculté, de façon à les aider à avoir quelque chose dans les mains. Il n'y a eu qu'un moment de ma vie où durant quelques années, j'ai essayé une autre voie. Durant celle ci, j'ai vu des choses pas belles à voir, et ai fais moi même des trucs pas catholique du tout. Enfin, cette période m'a apportée certaines bonnes choses malgré tout, comme par exemple apprendre à me méfier de ce qu'on entends dire à la télévision. Entre ce qu'on dit au peuple, et la réalité, il existe un fossé, dont la plupart des gens n'imaginent pas l'importance. Donc, en gros, j'ai appris que on nous mentait. Etant revenu à mon métier d'origine, mais ayant perdu ma place de chef de chantier, et la crise étant arrivé, j'ai repris comme chef d'équipe, et croyez moi, le salaire n'est pas le même. Pour résumer, je me retrouve donc dans la position du salarié comme vous le décrivez, qui en général, claque tout au fur et à mesure, s'endette et profite un maximum de l'état providence. Sauf que moi, contrairement à la majorité de cette classe d'ouvriers, j'ai retroussé mes manches, me suis mis à bosser comme un fou, puis ayant fait un peu d'argent, ai acheté une petite maison, je l'ai retapée, revendu...ect.... Ce qui fait que j'ai réussi malgré tout à placer pas mal d'argent sur un compte en banque. Quand c'est devenu craignos, en 2008, j'ai commencé à m'intéresser aux métaux précieux, mais n'ai malheureusement pas acheté de suite. Quel dommage !!! Aujourd'hui, et ce malgré que je ne sois qu'un simple ouvrier bossant dans le BTP, je n'ai pas l'impression d'être comme vous décrivez les ouvriers dans l'ensemble. Alors imaginez comment je suis critiqué quand je parle à mes collègues de boulot qu'ils devraient investir dans las MPX, quitte à n'acheter que quelques onces d'argent, puisque leurs moyens ne sont quand même pas fabuleux. Mais non, ils me traitent de capitaliste, et se foutent de moi en me traitant de parrano si je leurs dit qu'un jour, le peu qu'ils ont, ils risquent de le perdre, simplement en continuant à faire confiance au système actuel. Eh bien, je vais peut être paraitre dur, mais tant pis pour eux, ils auront ce qu'ils méritent...Les cons !!!! Excusez moi, j'ai peut être été un peu long, mais il fallait que j'explique bien mon trajet.Tout ça pour dire qu'en définitif, la vie n'est pas obligatoirement déjà écrite, que l'on soit riche où non, mais que l'on peut tenir les rennes de celle ci, et changer de direction, à force de courage et de volonté. Même si l'on fait partie de la classe moyenne inférieure, et que l'on ne soit qu'un simple ouvrier, on peut changer certaines choses, en saisissant par exemple l'opportunité des MPX, en investissant petit à petit quelques onces d'argent de temps en temps, plutôt que de tout placer en banque. Comme on le dit: "les petits ruisseaux font les grandes rivières !" Vous voyez, tous ne sont pas forcément comme vous les décrivez, bien que je sois d'accord qu'ils sont une grande majorité. Et le pire, c'est que ce seront les premiers à pleurer si quelque chose de grave arrive, comme une faillite des banques. Ce seront aussi les premiers à critiquer ceux qui s'en seront sorti, peut être grâce à leur or et leur argent. A ce moment là, je crois bien que je n'aurais aucune pitié pour eux, et peut être même du mépris, par rapport à leur manque d'écoute des autres et de leur entêtement à croire que l'état pourrait toujours les protéger.Commenté il y a 4522 jours |