Lolo la gaffe,
"Je ne suis pas aussi naïve que tu pourrais le croire... les apparences sont parfois trompeuses. Pour ta gouverne, je sais très bien que la Fifa est la fédération italienne de football, c'est pourquoi j'ai parlé de "consonance" italienne car la Fifa chapeautant le foot, elle pourrait très bien être une allusion au Vatican"
La F.I.F.A. est la Fédération INTERNATIONALE de Football, et non pas la Fédération ITALIENNE de Football : têtue dans l'erreur !
... Donc tu peux oublier le Vatican, l'Opus Dei et consorts !
Je le répète : Numiscor, sur ce coup, utilisait une métaphore (sans doute liée à l'actuelle coupe d'Europe, dont la finale était ce soir si je ne m'abuse).
Bref, tu es tellement partie en capilotade sur ce coup (+ quelques flatteries hypnotiques de la part de Numiscor), que tu n'as pas vu le gros traquenard intellectuel dans lequel tranquilou il nous amenait (qu'il a abandonné quand je lui ai dit de mettre pédale douce sur le sujet, l'ayant squeezé).
Le feu aux poudres était allumé (Lolo, le détonateur idéal !) et, avec Twinpeaks, vous êtes allés de surenchère en surenchère.
Relisez-vous : c'est à faire peur.
J'ai joué les médiateurs en tentant d'expliquer, via une réponse à Numiscor, qu'une crise était nécessairement multi-factorielle et, par essence, très complexe.
Vouloir trouver des responsables à cette crise est absurde.
Votre théorie d'un groupuscule obscur ("à qui profite le crime ?", selon votre expression consacrée) ne tient pas un instant, du moins par rapport à ce dont il est question ici.
Tous les facteurs déclenchant d'une crise nécessiteraient un ouvrage en 3 tomes de 1000 pages chacun, et vous arrivez avec vos coupables tout désignés : les sionistes.
Je n'aime pas la méthode.
Il y a une crise, OK. Mais je refuse que celle-ci soit le prétexte à l'exacerbation des différents, de quelle nature soient-ils.
Il ne faut pas tout mélanger.
On sait ce que ça donne quand, dans une période difficile, on veut à tout prix trouver un (des) coupable(s).
Ne faisons pas de l'analyse de la crise (dont nous sommes incapables, vous comme moi), le point de départ d'un méga salmigondis notionnel.
Etre philosophe, c'est s'interdire cette pente.
Or tu la savonnes, Lolo, cette pente ! Sans même t'en rendre compte, tu la savonnes à donf !
Au lieu de t'astreindre à la pondération qui serait de rigueur en la conjoncture, tu te laisses aller à des extrapolations qui parfois confinent à l'incongru.
La chose pourrait être drôle (et elle l'est parfois) si tes propos, dans leur logorrhée politico-religieuse, ne dérapaient pas régulièrement dans l'outrance, perdant par là de leur crédibilité.
La tempérance n'est pas ton fort, on l'aura compris. Mais le fait d'en manquer est tout ton drame, dans la mesure où cela nuit aussi bien à ton entendement qu'à ton discernement.
Tu ne doutes jamais. Or le doute sauve de l'erreur (n'est-ce pas d'ailleurs Socrate, moult fois cité par toi, qui est l'auteur de cette phrase célèbre ?).
Tu assènes, tu assènes, TU ASSENES ! Il y a là une volonté de prosélytisme tous azimuts dont j'ai du mal à m'expliquer la genèse...
Le problème, c'est qu'en assénant, tu t'égares. Tu NOUS égares.
Tes phénoménales digressions nous éloignent de ce qui devrait nous réunir TOUS. En cela relis le judicieux message de ce discret Lebovitz (un peu plus haut, quelque part, dans ces commentaires) qui résume parfaitement ma pensée présente.
Allez, Lolo, bois un bon bordeaux de chez nous en regardant les étoiles, relaxe-toi et reprends ton clavier en étant zen. Le bordeaux (2005, très bonne année, si tu peux trouver) : rien de tel pour apaiser la paranoïa sur les "groupuscules obscurs oeuvrant dans l'ombre" et "tirant les ficelles du monde".
Reparlons plutôt du cours de l'or et de l'argent : on aura plus de chances de rester dans les clous du raisonnement sain (et de nature à plaire à Lebovitz, et sans doute bien d'autres comme lui, qui n'osent s'exprimer mais n'en pensent pas moins)
Un peu de méditation sur tout ça, Lolo, avant de t'enflammer, please !
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