Vous avez des réponses très pertinentes dans "La DOCTRINE SOCIALE de l'EGLISE", dans St-AUGUSTIN, et aussi dans le type d'organisation de la société celte à l'époque de l'Empire Celte et jusqu'à ALESIA en GAULES incluse. On pourrait ajouter aussi la "TABLE RONDE" et la nécessité d'un ROI à une Terre ( territoire).
L'existence de l'Etat repose sur un consensus du peuple. Ce consensus doit donc être en permanence recherché à l'opposé de la tyrannie. Il ne peut être "présupposé" que dans un cas restreint à la guerre dans le sens de la nécessité de défense, ce qui était dailleurs la base de l'impôt, toujours exceptionnel, jusqu'à ce que Philippe IV dit "LE BEL" crée des situations quasi-annuelles de conflits mêmes marginaux pour justifier selon les lois fondamentales du Royaume de France la "levée" de l'impôt royal réputé "de GUERRE". L'impôt quasi-annuel est né à ce moment-là. Voir mon histoire de la monnaie en 31 chapitres repris entre autres dans mes 31 premières chroniques "FINANCES-VERITES" sur http://radio-silence.org où je montre le paralléllisme en sus de l'actualité sur l'histoire !... HORS la guerre point d'impôt coercitif d'Etat.
L'habitude s'est cependant prise avec des "excuses" plus que des motifs de l'appeler annuellement. La préparation à la guerre pouvant parfaitement relever des efforts particuliers d'auto-armement et de rassemblement en armée le moment voulu comme le pratiquaient les Gaulois dans le Royaume de CELTLL, père de DAGO ( dit "VERCINGETORIX), Roi des Gaules et Généralissime des Armées Gauloises, lequel était décentralisé au contraire de Rome. Chaque localité, ville ou campagne se gérait par assemblées générales annuelles librement à la manière des copropriétés de nos jours.
Ce qui veut dire qu'au lieu d'interdire les armes il faut encourager les Citoyens à s'en doter selon leurs moyens et leurs aptitudes. Au lieu de se doter des outils de contraintes du peuple dans tous les domaines, l'ETAT ne doit faire que créer les conditions par la voie légale propices à l'obtention du résultat souhaité par la population ! Par exemple, AYRAULT veut bloquer la hausse des prix le 1er Juillet à 2% sur le gaz, l'électricité etc... Au lieu de contraindre et de fausser avec un coût en impôts il devrait au contraire EXPLIQUER aux gens que cela ne sert à rien d'augmenter le désir de recettes monétaires alors que le stock de monnaie est limité en contrepartie des recettes nettes de monnaie dues à l'activité et donc qu'aucune hausse de prix ne sera satisfaite ! Il ne dépenserait rien, tiendrait la monnaie droite, et le Peuple DROIT sans aucun impôt !
Cela dit je rappelle que mon ancêtre à voulu généraliser l'impôt royal à 10% sur TOUT LE MONDE ce qui a notamment braqué contre lui la fausse noblesse auto-proclamée c'est-à-dire la bourgeoisie riche. Quant à la vraie NOBLESSE elle payait déjà bien plus que cela de ses revenus privés en contribuant à toutes les tâches de l'Etat, à l'effort de guerre par exemple. Je peux citer le cas de la Maison de Savoie qui offrit un régiment au Roi de France le fameux 34ème R.I. dernièrement stationné à MONT de MARSAN et qui s'est illustré à la bataille de SOLFERINO sous Napoléon III. Pour être COLONEL, il fallait faire tous les frais du régiment et en plus obtenir le brevet de capacité du Roi !
On voit alors ici que l'Impôt même devenu abusivement "annuel", doit rester supportable. L'ENCYCLOPEDIE UNIVERSALIS de 1986 rappelait justement ce chiffre de 10 % comme étant un maximum au-delà duquel, l'impôt tue progressivement l'impôt. L'ETAT-PROVIDENCE n'exprime qu'une dérive dramatique anti-économique et anti-sociale au-delà de ces 10%. L'ETAT-PROVIDENCE LUTTE CONTRE LE CONSENTEMENT et IMPOSE à tour de bras, au lieu de se limiter au consentement qui ne peut être obtenu que si l'effort reste soutenable.
En conséquence, la recherche d'un consentement annuel à des efforts ponctuels exceptionnellement plus élevés doit conduire à la convocation d'un référendum avec à la clef le respect de la minorité contre, nominative qui sera dispensée de l'effort mais ne pourra pas prétendre en bénéficier... Quant à l'impôt minimal pour la DEFENSE, un minimum minimorum d'administration au lieu des 7.600.000 fonctionnaires directs, indirects ou assimilés, un peu de police minimale, une garde nationale, il ne doit jamais dépasser ce chiffre de 10% des revenus nets de la prévoyance individuelle afin de ménager l'épargne.
Pour l'ETat qui veut économiser avec une POLITIQUE REELLE au service du BIEN PUBLIC, la JUSTICE VRAIE ne sort pas des tribunaux, lesquels restent à limiter, et ne nécessite pas tant de prisons qu'il y en a... Par exemple, sur la route la signalisation doit être une AIDE aux conducteurs et pas des motifs à PV. Par contre il suffit d'expliquer que les PV dressés sont des avertissements qui vont éclairer le juge en cas d'acte d'acte de nuire à Autrui (dommages) sur l'irresponsabilité de l'auteur. Dans ce cas au lieu de se sucrer lui-même en permanence avec des amendes l'Etat doit forcer l'auteur des dommages à les REPARER en doublant ou triplant ceux-ci à cause de l'irresponsabilité constatée, quitte à rétablir le bagne plus utile que la prison avec TV... Le bannissement aussi, moins cher aussi que les prisons etc... La JUSTICE est un état de la Vie en société pas des dossiers bâclés dans les tribunaux avec des magistrats femelles de 25 ans sans aucune expérience de la vie comme il en est nommées sans cesse à BORDEAUX chaque année !
BREF, un ETAT JUSTE est un ETAT qui "vend" à tous les bonnes moeurs, l'économie, la responsabilité et la morale, tout le contraire de l'Etat-PROVIDENCE en FRANCE actuelle.
Voilà un bref aperçu de mes certitudes moi qui est dirigé un village de 200 maisons durant 10 ans en IDF de 1973 à 1983 et me sens plus que jamais comme le titre de mon blog : Serviteur du BIEN Public sur : http://serviteurdubienpublic.blogspot.com
Commenté il y a 4510 jours |
Début de l'article :Cela fait des siècles, en fait des millénaires, que les philosophes réfléchissent au sujet de l’État. Jusqu’à très récemment, pourtant, aucun ne s’était véritablement intéressé à la question de l’impôt.
En un sens, cela est très étonnant, car son pouvoir de taxation est l’un des principaux caractères de l’État : c’est non seulement l’un des biais par lesquels il se manifeste le plus couramment à l’homme ordinaire, mais aussi le critère qui, au sein des sciences sociales, permet de distinguer l’État de tout autre institution, et donc de le définir... Lire la suite |