Concernant les violences scolaires, votre article aborde les conséquences et non les causes, s'il faut traiter les symptômes excessifs, il faudrait rechercher les causes profondes.
1) Le manque de respect envers les professeurs ( devenu des " éducateurs " ) , là je vais ne faire des ennemis, ils ont voulu devenir les " copains " des jeunes ( donc des jeunes eux-mêmes ), on se dit "TU", erreur fatale, ils se sont mis en concurrence avec leurs élèves, en descendant de leur piédestal ( avant le professeur siégeait sur une estrade ), ils ont perdu le contrôle face à des jeunes influencés par la violence ( télévision, actualités, rue, jeux, famille, société, etc... ) et pour certains vivants dans un monde virtuelle où même la mort n'est pas réelle ( on refait une partie, un niveau ) , la "" supériorité " intellectuelle ou de formation n'existe plus devant les insultes et les violences physiques. J'ai été longtemps responsable de formation, je vouvoyais mes stagiaires, pour être respecter respectons les autres. En plus cela ne demande aucun financement supplémentaire.
2 ) Le mauvais traitement accordé aux " décrocheurs ", ceux-ci largués par un système qui n'accepte qu'un traitement de masse, ( malheur aux plus lents et à l'opposé malheur au " surdoué " ) n'ont plus pour exister à " l'école " que le chahut et pour finir la violence ( leur seul point fort pour eux ).
3 ) En dehors de toute considération de race et de nationalité, un enfant qui ne parle pas français à la maison se trouve handicapé en classe, si ses parents n'ont que des rudiments de français, il faudrait les former à notre langue, au lieu d'ajouter leur(s) langue(s) d'origine au programme. Par contre un bi-linguisme bien maîtrisé est un atout supplémentaire pour l'avenir.
4 ) Le mode d'affectation des professeurs est totalement inefficace, les "meilleurs" choisissant en premier prennent les sinécures et les classes pépères, les plus jeunes et les plus inexpérimentés sont envoyés "au casse-pipe" dans les zones où le besoin de compétences et d'expérience est maximum pour obtenir un résultat acceptable, pas au niveau du contenu, mais au niveau pédagogique, de l'animation de groupe et de la discipline ( ce mal nécessaire ). Une réforme du parcours professionnel est souhaitable pour le bien de tous, après un bonne formation pratique et théorique, quelques années dans des classes progressivement plus difficiles, pour être prêt ( et mûr ) pour quelques années en milieu difficile, et sur la fin de carrière avant l'usure totale une spécialisation selon ses goùts ou l'enseignement aux nouveaux ( transmission de l’expérience ), cette réforme indispensable, ne pourra être mise en place que progressivement pour ne pas lèser ceux qui doivent se débrouiller actuellement avec peu de formation et d'expérience dans les classes les plus dures.
5) La violence des " proches ", des enfants envers les enseignants, les directeur et le personnel administratif devient aussi un problème, c'est un mauvais exemple pour les jeunes, lors des différents difficultés du parcours scolaire, les interventions "musclées" se multiplient dès les plus petites classes.
J'ai volontairement omis de parler des programmes, qui devraient globalement être recentrer sur l'essentiel, trop vaste sujet pour l'aborder maintenant. Commenté il y a 4468 jours |
Début de l'article :En relisant par hasard, un article du blogMondo Dingo, j’ai pris plus encore conscience des effets que peut avoir la société médiatique sur le droit.
En l’espèce, le bloggeur en question avait écrit, il y a quelques années, avec un style qui lui est propre, un article inhérent au volontarisme en politique... Lire la suite |