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Cours Or & Argent
Sirius369
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>Réduire les dépenses militaires US: Une fausse bonne idée  - Jérémie T. Rostan - 
1°- combien de despotes, à commencer par Saddam Hussein, chou-chou de la politique étrangère US lorsqu'il s'agissait de le pousser à la guerre contre l'Iran, n'ont-ils pas été les protégés des Occidentaux (des USA en premier lieu) avant, pour certains qui subitement venaient à démériter, d'être dénoncés comme d'affreux tyrans sanguinaires.
2°- L'Irak était, avant l'intervention US, le pays du Proche-Orient le plus occidentalisé, bénéficiant d'un Etat laïque à même de maintenir un fragile équilibre entre les composantes à tendances centrifuges de sa population (Kurdes, Chiites, Sunnites, pour l'essentiel), aux infrastructures modernes qui fonctionnaient (eau, électricité, hôpitaux,enseignement...). Saddam Hussein n'était certainement pas un fin politique , s'étant fait lamentablement piégé par les américains d'abord dans cette guerre contre son voisin, puis dans la 'récupération de la province du Koweit' (L'Alsace-Lorraine de l'Irak), mais il n'est pas le responsable principal du million de morts irakiens dus à l'embargo imposé par les Occidentaux et la guerre (illégale selon les règles de l'ONU auxquelles les USA ont souscrites) faite par les Américains. N'est-ce pas Madeleine Albright qui s'était vantée de ramener l'Irak à l'âge de la pierre? Ce qui fut fait à la grande joie des dirigeants israéliens jaloux de leur hégémonie régionale.
Et, à ce jour, la population irakienne continue de souffrir des suites de cette guerre totale qui a détruit leur pays et exacerbé les conflits ethniques. Beau bilan non définitif puisque les armes à uranium appauvri -interdites cependant par les conventions internationales- . ont laissé derrière elles un potentiel destructeur monstrueux.
3°- la Libye était, en Afrique, tout à fait comparable à l'Irak : régime laïque, modernisation, avec le niveau de vie le plus élevé d'Afrique. Pas de peuple, mais une conjonction de tribus, celles de l'Est (Bengazi) étant en conflit latent avec celles de l'Ouest (Tripoli), conjonction fragile tenue d'une main de fer par Kadhafi. Là encore, les destructions effectuées illégalement (en violation de la résolution de l'ONU qui stipulait une simple interdiction de l'espace aérien) des infrastructures du pays, les bombardements par missiles à tête d'uranium appauvri inapte à différencier les militaires des civils, les exactions effectuées par les groupes djihadistes et d'Al-Qaida ont laissé un champ de ruines et un décompte de morts battant celui dont on accusait (à tort selon Amnesty International) Kadhafi.
4°- Points communs à ces deux pays : ils possèdent les plus intéressantes des ressources : pétrole et gaz en abondance, d'excellente qualité, aisément exploitable. Leur dirigeant représentaient des puissances locales, économique et militaire pour l'Irak, financière pour la Libye (laquelle finançait de nombreux projets en Afrique hors du contrôle des banques occidentales. L'Irak accueille une grosse base US à proximité de l'Iran et de la Russie, et la Libye offre une base à la structure militaire américaine destinée à contrôler l'Afrique (pour contrer la pénétration chinoise) et une armée en gestation sous ce même contrôle. Le pétrole irakien n'est certainement pas LA raison de l'intervention US, mais le ministère irakien des ressources pétrolières a tout de même été le seul à être (immédiatement) placé sous protection armée lors de l'arrivée des troupes US à Bagdad. Enfin, les deux dirigeants envisageaient de cesser de libeller leurs contrats pétroliers en dollars (crime de lèse-majesté).


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il y a 4397 jours
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Début de l'article :Des voix aussi nombreuses que discordantes appellent à une réduction des dépenses militaires américaines.Pour les uns, si la situation fiscale du pays, dont les déficits budgétaires ne cessent de se creuser et d’aggraver la dette, appelle une réduction des dépenses publiques, celle-ci devrait commencer par la Défense... Lire la suite
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