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Écarts de conduite dans la conduite de l’État !…

Charles Sannat Publié le 19 décembre 2013
1970 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Ce soir, je voulais vous parler du dernier projet d’Angela Merkel, la patronne de l’Allemagne AG (équivalent d’une SA française), qui souhaite étendre le leadership germanique à l’Europe entière et pas pour le bien de ses voisins mais pour favoriser la puissance allemande. Cela fonctionne, elle aurait donc bien tort de s’en priver. Bref, Angela, qui accepte de bien mauvaise grâce une Union Bancaire dont l’épaisseur du règlement lui laisse tout de même quelques centaines d’excuses et de possibilités d’y échapper, souhaite que les pays européens signent des contrats avec la Commission européenne sur les budgets nationaux et les efforts qu’ils consentiront. Évidemment, l’idée est que si un pays ne respecte pas son contrat… il est sanctionné. Cela me rappelle ces entreprises où votre N+1 vient vous voir et vous demande de définir vos objectifs de l’année prochaine en tenant compte de préalables imposés par la direction du type : définissez vos objectifs qui doivent tenir compte d’une augmentation minimale de 30 % de réalisation en plus et d’une marge en augmentation de 50 %, avec une satisfaction clients en hausse de 100 % une diminution de plaintes clients de 600 %. Bien sûr, à la fin de l’année, alors que le marché sur lequel travaille ce pauvre salarié est en croissance négative de 3 %, il est difficile pour lui de faire progresser son chiffre d’affaires sans même parler de sa marge. Son chef le reçoit donc et lui signifie qu’il n’a pas respecté les termes du contrat qu’il avait pourtant lui-même défini. Dans un tel contexte, il ne peut que comprendre la sanction évidente qui tombe. Viré sans indemnités. Eh bien ce que propose Angela est sensiblement identique, et les peuples qui seront sanctionnés, ce sera nous. Alors comme Angela Merkel a décidé de s’occuper de mon avenir à moi et de ceux de mes enfants, je vais moi aussi m’occuper de l’avenir des petits allemands. Je vous rappelle que conformément à la loi, nous n’avons plus le droit d’appeler au boycott, c’est interdit (vu que ça marche vachement bien). Je vous conseille donc vivement d’être patriote comme le suggère Montebourg (en me référant aux propos publics d’un ministre de la République, je risque moins l’amende), d’acheter français. Regardez bien l’étiquette, par exemple si vous voulez acheter une grosse berline au supermarché, et prenez une Made in France. C’est assez facile à reconnaître. Une Peugeot ou une Renault fera l’affaire. En plus, aucune n’est produite en Allemagne. Achetons du « Made in chez nous » ou même du made in espagnol ou même encore italien, voire même pourquoi pas du roumain. Sauvons les pays de l’Europe du Sud. Achetons de l’huile d’olive. De la feta Salakis au bon lait de brebissse, des olives, et remplissons-en nos coffres de voitures « Made in chez nous ». Au bout du compte, Angela finira par se rendre com...
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