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Écologie Positive – L’inhérente écologie de l’économie

H. Seize Publié le 10 mars 2016
1765 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Hashtable

Article écrit en commun par h16 et Nathalie MP Lorsque nous nous sommes lancés dans la série d’articles intitulés « Ecologie positive » ou « Une autre écologie est possible » (dont la liste est rappelée par le tableau ci-dessous), outre l’opportunité à ne jamais négliger de cuisiner quelques chatons mignons, il était moins question de rejeter en bloc l’écologie que de faire apparaître à quel point la peur, la culpabilité et l’idéologie décroissante anticapitaliste biaisaient notre façon d’envisager le rapport entre l’homme et son milieu de vie, au mépris des études scientifiques et des progrès techniques dans le domaine de la protection de l’environnement et de la santé. Le cas du DDT hier, celui du gaz de schiste actuellement constituent des exemples particulièrement frappants. Et alors que la tempête médiatique enflait à l’approche de la Conférence Climat, Convois VIP Polluants & Petits Fours dont l’objectif, d’une modestie monacale, n’était que de sauver la planète, il apparaissait utile de présenter une série de thèmes écologiques de premier plan en remettant l’église au milieu du village, et un peu de bon sens dans cet océan d’effroi politiquement calculé. En effet, en dépit de plusieurs décennies de mises en garde contre le développement économique bruyamment orchestrées par la sphère écologiste, et en dépit du principe de précaution inscrit depuis 2005 dans notre Constitution, toute nouveauté n’est pas forcément à écarter d’emblée, tout développement économique n’est pas forcément néfaste, toute amélioration du niveau de vie humain ne se fait pas forcément au détriment de l’environnement. Au début des années 1970, suite à la période de croissance spectaculaire accompagnant la reconstruction d’après-guerre, les questions écologiques font leur apparition dans le débat public : on s’inquiète alors de l’épuisement des ressources et de la destruction de l’environnement jusque dans les relations internationales. Ces années, idéologiquement influencées par les contestations de 1968, sont aussi l’époque où les opinions publiques occidentales commencent à s’interroger sur la société de consommation et la pertinence du modèle de développement capitaliste. Interrogations qui sont accélérées par les déclarations, études et autres rapports plus catastrophistes les uns que les autres qui fleurissent à ce moment-là. En France, nous avons eu René Dumont, agronome et utopiste, père spirituel des « Verts », et membre fondateur du mouvement altermondialiste Attac. Il se présenta à l’élection présidentielle française de 1974 afin de donner une tribune aux idées écologistes naissantes. De la Conférence de Stockholm (1972) à la COP21 de décembre dernier, en passant par le Sommet de la terre de Rio et son Agenda 21 (1992), sans oublier l’inévitable Protocole de Kyoto (1997) q...
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