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Écologie positive – Lavons plus vert

H. Seize Publié le 04 février 2016
1612 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Article écrit en commun par Nathalie MP et h16 Plongez sous votre évier, bousculez les pots de crème de votre salle de bain, jetez un œil dans vos placards de cuisine, regardez le logo de McDonald’s et laissez-vous guider par le vert (ou le bleu ciel, symbole de l’eau et de la vie). Des prés fleuris ! Des ruisseaux purs et joyeux ! Des neiges éternelles ! Des oiseaux qui gazouillent ! Des bébés joueurs au milieu de serviettes duveteuses ! Des chatons encore plus mignons ! En quatre nuggets et deux tubes de dentifrice, vous venez de vous acheter du développement durable et de l’environnement éco-responsable pour quelques euros. Vous vouliez du beau, du bon, du bonheur, mélange de naturel, de verdure et de précaution ? On vous en donne à la pelle sur tous vos écrans publicitaires et dans tous les rayons de vos supermarchés. À l’écologie en tofu massif des ONG répond le « Greenwashing », l’écologie vert ripolin des annonceurs. De quoi s’agit-il exactement ? Depuis le début des années 70 n’ont cessé de croître les exigences de respect de l’environnement, de développement durable et plus récemment, de lutte contre le réchauffement climatique, à tel point que, dans les pays occidentaux essentiellement, toute action nouvelle est évaluée avant tout sous l’angle de la préservation de la planète. Dans ce contexte, si une entreprise décide d’adapter ses comportements industriels et ses produits conformément aux réglementations ou recommandations environnementales, tout va très bien, elle peut en faire la publicité. Il ne s’agit pas de greenwashing mais simplement d’utiliser l’argument de l’écologie et du développement durable à bon escient. Cependant, cette ferveur écologique et cette syntonisation à Gaïa atteignent de tels sommets que certaines entreprises, un brin opportunistes, les ont vite récupérées pour valoriser leur produit ou se donner une virginité écolo, en se limitant au stade du marketing et de la publicité. Et là, c’est le drame : c’est mal pour la planète et c’est mal pour le consommateur. Lors de la COP21, le Grand Palais a accueilli le salon « Solutions COP21 » dans lequel des entreprises ont cherché à « faire connaître et développer les solutions éprouvées pour lutter contre le dérèglement climatique ». Étonnamment, l’initiative n’a pas rencontré la satisfaction des associations écologistes qui dénoncèrent la volonté des multinationales de faire du greenwashing et qui expliquèrent si paisiblement leurs griefs qu’elles durent être expulsées. Non, vraiment, il n’y a pas à tortiller : le greenwashing, c’est über-mal, à tel poi...
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