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Écologie positive – Une COP pas top

H. Seize Publié le 18 février 2016
1839 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Article écrit en commun par h16 et Nathalie MP. C’est vraiment ballot : tout bousculés par les attentats, l’état d’urgence, les élections régionales et le remaniement ministériel de jeudi dernier, nous n’avons pas réalisé pleinement combien la France avait été au cœur de l’Histoire avec un grand H inspiré et d’événements Zistoriques avec un grand Z qui dépassent largement tout ce qui précède. Comme l’a dit François Hollande en ouverture de la conférence sur le climat COP21 qui s’est tenue à Paris début décembre 2015 : « C’est un jour historique que nous vivons. (…) Jamais l’enjeu d’une réunion internationale n’avait été aussi élevé, car il s’agit de l’avenir de la planète, de l’avenir de la vie. » Oui, de la Vie toute entière, rien de moins. Et lorsque les 195 pays présents ont adopté l’accord final, le Président des États-Unis Barack Obama en a lui aussi souligné le caractère unique et indispensable. Notre planète, a-t-il déclaré en substance, est menacée par le réchauffement climatique, il faut la sauver car nous n’avons qu’elle, et l’accord international obtenu à l’issue de la COP21 est notre seule chance d’y parvenir. Ah bon. Vraiment ? ♠ La COP21, avec tout ce qu’elle implique de suivi jusqu’à la prochaine conférence COP22 de Marrakech en novembre 2016, serait donc de la plus haute importance, mais son grand ordonnateur en chef, Laurent Fabius, vient de quitter le ministère des Affaires étrangères pour devenir Président du Conseil constitutionnel. Tout cela n’a pas échappé à Ségolène Royal, que le récent remaniement ministériel vient de confirmer dans son ministère de l’écologie avec des compétences élargies : Ministre de l’Environnement, de l’Énergie, de la Mer, du Vent et des Petits Oiseaux qui Gazouillent mais surtout chargée des Relations internationales sur le climat. En écologie, on recycle et on récupère tout, à commencer par les hautes fonctions publiques comme vient de le démontrer Emmanuelle Cosse. Royal n’échappe pas à cette habitude : elle a donc lancé son OPA sur la COP21 dès la nomination du petit Laurent au Conseil Constitutionnel, faisant mine de s’interroger sur la compatibilité entre ses nouvelles fonctions au Conseil et la présidence de la COP21. Non sans avoir précisé que naturellement « (elle) ne demande rien, (elle) attend qu’on (lui) dise exactement comment cela va se passer. » Pour certaines, c’est pratique : le culot et une hontectomie totale permettent de se faire passer pour candide plutôt que candidate. Il est vrai qu’entre nos deux hérauts de la diplomatie écologiste hollandiste, les relations sont plutôt tendues. En 2007, alors que Ségolène Royal annonçait sa candidature à la présidentielle, Laurent Fabius se demandait avec tout ce tact qui présageait déjà d’un grand avenir aux affaires étrangères « Mais qui va garder les enfants ? ». De son côté, la Poitevine espérait ardemment être ...
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