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À gauche, la confusion règne

H. Seize Publié le 24 novembre 2013
1732 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Hashtable

Le constat a déjà été fait ici, à plusieurs reprises, de l’étendue du désastre idéologique de la droite qui n’arrive pas, faute de la moindre colonne vertébrale, à se reconstruire. Il y a encore six mois, la gauche, de son côté, pouvait encore vaguement prétendre à une certaine unité, si ce n’est autour d’un chef, inexistant, au moins autour d’idées, certes mollassonnes, mais devenues, par la force de la répétition gnangnan, le véritable fond de commerce traditionnel social-démocrate français. La situation a cependant beaucoup évolué ces six derniers mois et c’est maintenant la confusion la plus totale qui règne dans les beaux esprits de gauche. Eh oui : la gauche, gentille, câline, ouvrière, multiculturelle et de tous les combats, semble franchement en peine, ces derniers mois, pour trouver un angle d’attaque solide lui permettant à la fois de regagner une assise auprès des classes populaires et moyennes qui l’ont désertée, et offrir un souffle, même modeste, à ce pays dont elle a la charge à présent, un peu à l’instar d’une poule qui aurait un couteau pour se défendre contre le monde méchant. Mais voilà : les discours des « élites » ne suffisent pas pour galvaniser les troupes. Personne ne croit plus en la parole de Hollande ou d’Ayrault qui passent clairement pour des charlatans, des bonimenteurs ou de pénibles technocrates perdus dans leurs tactiques politiciennes de plus en plus minables et déconnectées des besoins de la population. La droite ne produit rien de valable, ne s’oppose finalement en rien au projet de société catastrophique que la gauche balbutie entre deux cocktails éventés, ce qui met la gauche dans l’embarras, tant son sparring partner lui est indispensable pour exister un peu. Vient alors le temps des révoltes ouvertes : la grogne, jusqu’à présent rentrée, ressort de mille et une façons. Les actes de résistance plus ou moins active se font jour. Les messages sont multiples mais le fond est parfaitement constant : les impôts, les taxes, les cotisations, les ponctions, les prélèvements ont atteint un seuil insupportable. Et là, c’est la stupeur : ces protestations sont, clairement, populaires et ne déclenchent pas de désapprobation massive. On y trouve de tout, mais on y trouve aussi des jeunes. Pire ! Le mouvement le plus clairement contestataire provient directement de l’une de ces régions où le socialisme se croyait en terrain conquis. Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’une riposte, brouillonne, erratique, prenne vaguement corps, composée de ces postillons que les tribuns éructent lorsqu’ils parlent trop vite en alignant les sophismes et les cris d’orfraie pour camoufler leur totale confusion mentale. Ces derniers jo...
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