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À L’ENTRÉE DES TERRITOIRES INCONNUS, LES TAUX NÉGATIFS…

Paul Jorion Publié le 27 mars 2015
953 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Les taux négatifs de la dette souveraine n’ont pas fini de faire parler d’eux. Pointant du doigt leur apparition et leur développement, la Banque des règlements internationaux (BRI) s’inquiète de leurs conséquences sur le monde financier, l’économie réelle et la situation politique et sociale. Tout en se défendant de mettre en cause la BCE qui en est à l’origine, Wolfgang Schäuble y voit de son côté la source « d’énormes problèmes », sans toutefois les identifier. Le phénomène a pris une grande ampleur dans la zone euro, dont le stock de la dette souveraine à plus d’un an assortie d’un taux négatif est de l’ordre de 1.800 milliards d’euros. 60 % du stock de la dette allemande à plus d’un an est assorti d’un taux négatif, son rendement ne devenant positif que pour les titres à 8 ans de maturité et au-delà. Pour la France, le stock équivalent est de 40 % et la maturité inférieure à 5 ans, au-delà de laquelle le taux des titres devient légèrement positif. Dans le cas de la Suisse, même les titres à dix ans ont un rendement négatif. L’Italie et l’Espagne bénéficient de taux légèrement positifs et anormalement bas, ce qui est moins flagrant au Royaume-uni et aux États-Unis, où les banques centrales ont également adopté des taux directeurs proches de zéro et devancé les achats en grand de dette souveraine de la BCE. Les analystes financiers parlent à propos de ce phénomène – inédit pour avoir pris de telles proporti...
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