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100 jours pour redresser la France !…

Charles Sannat Publié le 18 novembre 2013
3935 mots - Temps de lecture : 9 - 15 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Alors que l’État français a remis sa copie budgétaire 2014 à la Commission européenne de Bruxelles qui préfère s’attaquer au bon élève allemand plutôt qu’au cancre français, je souhaitais proposer un contre-budget « révolutionnaire ». Ce contre-budget est un budget excédentaire pour la première fois depuis plus de 40 ans et c’est son objectif. L’idée c’est également non pas de dire ou d’affirmer que ces propositions sont la vérité absolue. Loin de là ! Le but c’est d’ouvrir le débat sur ce que peut être un budget, sur ce que doit être un budget permettant le redressement économique de notre pays et cela suppose une démarche totalement nouvelle où nous devons choisir ce que nous conservons et ce que nous supprimons. Ces choix doivent être collectifs, et c’est au peuple de France dans le cadre d’un grand référendum sur la fiscalité et le budget de faire un choix de société clair et simple. Notre pays est un grand pays. Nous pouvons être fiers de nous. Nous ne devons pas avoir peur, ni des autres ni du monde. Nos décisions, en grande partie, nous appartiennent. Certes, des pans entiers de notre souveraineté sont partis à Bruxelles ou dans des instances internationales… mais ce n’est pas une fatalité. Même comme cela, même dans ce cadre pourtant peu idyllique, nous pouvons nous en sortir, nous pouvons redresser notre pays non pas en 10 ans, mais en un an ! Oui, en un an, nous pouvons libérer les énergies, préserver l’essentiel de notre modèle social qui peut ne pas plaire à tous (moi le premier je considère que de très nombreuses « optimisations » sont possibles et indispensables) mais auquel nos compatriotes sont très majoritairement attachés. Or, la politique et l’économie doivent être au service du peuple et pas l’inverse. Nous pouvons faire beaucoup sans renverser la table (ce qui ne veut pas dire que de nombreux traités ne devront pas être renégociés, revus, etc.). Notre pays, que nous le voulions ou non, fait partie du monde. Nous avons un rang à tenir, des engagements à respecter, ainsi marche le monde. Alors nous devons d’abord prouver ce que nous sommes. Nous devons montrer de quoi nous sommes capables lorsque nous affrontons le monde avec lucidité, courage et détermination. Notre pays a de très nombreux atouts. Une langue riche, une histoire exceptionnelle, une culture importante, un État et des institutions qui, à défaut d’être parfaits, sont stables, une population formée et compétitive, des infrastructures de qualité, des chercheurs remarquables – ce qui n’en empêche pas certains de beaucoup chercher sans jamais rien trouver –, un peuple créatif, une démographie dynamique. Pour notre pays, le déclin n’est pas une fatalité et ne doit pas l’être. Mais refuser le déclin ce n’est pas aller se réfugier dans l’incantation et l’affichage d’un optimisme béat de façade aussi stupide que contre-productif. Refuser le déclin c’est d’abord affronter la situation collectivement, ensemble, avec force, courage et détermination. C’est débattre et c’est décider ! Décider d’une stratégie nationale de redressement qui ne soit pas que des mots mais des actes et, compte tenu de notre situations, ne vous trompez pas, les actes devront être forts. Alors voici les grandes lignes et vous aurez toutes les sources pour vérifier les chiffres par vous-même à quoi pourrait ressembler le redressement de la France en 100 jours. C’est un budget de combat, de combat pour la sauvegarde de notre nation, de son intégrité, des intérêts vitaux de son peuple et c’est un budget garant de notre indépendance financière. N’oublions jamais que celui qui commande, c’est celui qui donne l’argent ! À tous ceux qui veulent, et je pense en particulier à mes camarades contrariens, qui souhaitent sortir de l’euro et de l’Europe, la véritable indépendance de la France commence par notre indépendance financière. Redressons les comptes, préalable à tout le reste et au retour de la voix de la France dans le concert des nations. Dès lors, nous pourrons façonner l’Europe que nous souhaitons… ou la quitter ! Dernière idée que je souhaitais partager avec vous dans cette introduction, dans les temps de grande confusion que sont les nôtres, c’est la différence sémantique essentielle entre réformer et changer ! Réformer c’est « modifier en apportant des améliorations ». Changer c’est l’action de changer quelque chose, c’est un passage d’un état à un autre. Le changement (qui devrait être maintenant) c’est une modification profonde, une rupture qui bouleverse l’ordre établi. Notre pays est au-delà de la réforme, il doit profondément changer sa manière de penser et ses façons de faire à peu près tout ce que nous faisons. Nous devons quitter le millénaire dernier, nos réflexes et notre organisation hérités de la révolution industrielle et enfin entrer totalement dans ce nouveau siècle. À tous les niveaux, nous devons porter le changement pour adapter nos structures et nos fonctionnements à ce nouveau monde. Ce sera un bouleversement mais il peut être et doit être positif pour tous. Voici les impératifs fixés à la rédaction de ce budget 1/ Ne pas baisser les retraites et les pensions (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif). 2/ Ne pas baisser les aides et prestations sociales (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif). 3/ Ne pas toucher à la santé et aux soins médicaux (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif). 4/ Ne pas toucher aux salaires de nos fonctionnaires ni à leur nombre (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif). 5/ Supprimer l’ISF (contre-productif) et l’impôt sur le revenu, sauf pour les tranches les plus hautes mais pour ces dernières il sera baissé de façon très importante (divisé par deux). 6/Faire baisser les prix de l’immobilier puisque le logement est le premier poste de dépense des ménages. Faire baisser les prix de l’immobilier, c’est re...
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