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2000 milliards de mille sabords, la dette continue de grossir

H. Seize Publié le 02 juillet 2014
1483 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Hashtable

Bien que tout le monde s’affaire au foot ou aux vacances qui approchent à grands pas, c’est maintenant officiel : la dette de l’État et des administrations français est maintenant de 2000 milliards d’euros, après une joyeuse augmentation au premier trimestre 2014 de plus de 45 milliards. Jolie performance. Premier constat : l’augmentation de la dette est donc soutenue, et le rythme s’est accéléré ces derniers mois. Et lorsqu’on examine un peu la répartition du gâteau (ou, disons, de l’anti-gâteau, puisqu’il s’agit d’une dette), c’est l’État qui arrive en tête avec 43.3 milliards des 45.5 milliards d’augmentation (95%), les miettes étant laissées à la Sécurité Sociale. En somme, celui qui devrait faire le plus d’économies est celui qui contribue le plus à la dérive de la dette. Deuxième constat : si on se focalise un peu sur le chiffre de 2000 milliards, c’est d’abord parce que, tombant bien rond (douze zéros, ça, c’est du score !), il attire l’attention et surtout parce que, grosso-modo, c’est le chiffre qu’on peut retenir pour le PIB français. Bon, certes, il est un peu supérieur ce qui permet encore d’affirmer que la dette française ne représente pas (encore) 100% du PIB, mais dans les grandes masses, cela permet de fixer les idées : le pays doit à ses créanciers ce qu’il produit en une année, peu ou prou. Troisième constat : très clairement, le fait que la France ait, jusqu’à présent, bénéficié de taux bas sur le marché des emprunts d’État (par différents mécanismes dont un soutien plus ou moins caché de la BCE) a manifestement joué en défaveur de la dette elle-même. Tout se joue comme si on empruntait d’autant plus sur les marchés que de tels taux sentent la bonne affaire, et comme si nos gouvernants, en parfaits irresponsables, continuaient d’appuyer sur l’accélérateur au lieu de prudemment ralentir. De ce point de vue, on est en droit de se demander si ces taux bas ne sont pas plus une malédiction qu’autre chose, incitant à une dépense incontrôlée dont les fruits pourris devront bien être récoltés un jour ou l’autre… Quatrième constat : tout le monde s’en fiche ou à peu près, et l’annonce du dépassement de ce chiffre fort joufflu n’a semblé déclencher aucune panique nulle pa...
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