6287 search

A 56,9 contre 12,6 : faites vos jeux.

Georges Lane Publié le 21 juillet 2010
922 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard

Si on en croît les comptables nationaux, la part des dépenses publiques dans le P.I.B. de la France s'élevait en 1912, année d'une conjoncture ordinaire, à : 12,6 % et elle s'élève aujourd'hui, en 2010, année d'une conjoncture un peu plus heurtée, à : 56,9 % Même si ces pourcentages sont à prendre avec réserve et des pincettes, ils méritent attention. Une multiplication par cinq. Ils font apparaître que, à prix et production constants, l'ordonnateur des dépenses publiques annuelles que sont les hommes de l'Etat a eu la capacité, en France, de multiplier celles-ci par un chiffre proche de cinq en près de cent ans. La capacité en question s'entend autant comme une capacité juridique que comme des capacités technique ou économique. N'est-ce pas un mouvement remarquable digne d'attention ? "Deux fois rien, c'est pas grand chose", mais cinq fois "douze pour cent", c'est autrement grand, surtout quand on n'oublie pas les destructions considérables intermédiaires occasionnées, entre autres, par les guerres de 1914-18 et de 1939-45, et dont les chiffres ne tiennent pas compte. N'est-ce pas un mouvement d'autant plus remarquable que, dans les cent années précédentes (1812-1912), le mouvement avait été loin d'être le même ? Une illustration possible de celui-ci en est la stabilité du prix de l'or en francs. Le marché financier. Certes, les dépenses publiques ne sont plu...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search