6287 search

A qui la faute ? 2ème partie

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 09 janvier 2012
842 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard

Dans un premier article, nous avons pu constater qu’à la fin des années 1970, les banques commerciales disposaient d’importantes réserves de liquidité. Cette grande disponibilité de liquidités par rapport aux obligations courantes des banques – mais pas nécessairement toutes leurs obligations exigibles[1] –a permis aux banques de procéder à une expansion du crédit, ou plus proprement dit des moyens fiduciaires[2]. Cependant, dû à la stagnation économique aux États-Unis et en Europe occidentale, les opportunités de rendement sûr et élevé étaient limitées. Le fait est que la fin de la convertibilité or du dollar crée de facto des billets sans couverture ni rendement. Ces billets étaient principalement détenus par de grands exportateurs vers le marché américain : les pays arabes (exportateurs de pétrole), les pays européens et le Japon (exportateurs de biens de capital et biens de consommation). Or, dans les années 1970, l’économie américaine traverse une période de stagnation économique et son marché financier y est beaucoup plus rigide que celui de la place européenne. En effet, les principales places européennes telles que Londres, Paris et Francfort ne connaissent alors pas les mêmes exigences en termes de réserves obligatoires ou de taux d’intérêt que la place américaine. Cela leur permet d’opérer à des coûts opérationnels moins élevés. En ou...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search