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A qui la faute ? 3ème partie

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 23 janvier 2012
883 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Les années 1970 sont marquées par une brève période d’inflation aux États-Unis et en Europe. Au début de cette période, des taux d’intérêt bas ont incité les banques à chercher de meilleurs rendements ailleurs ; ce qu’elles ont fait en investissant dans des pays en voie de développement. Les banques, échaudées par la crise de la dette de ces mêmes pays au début des années 1980, profitent de la hausse des taux d’intérêt dans les pays occidentaux pour y rediriger leurs investissements. Pendant ce temps, les banques de détail s’engagent de plus en plus dans le métier de banque d’investissement, notamment via la souscription des titres financiers innovateurs et la création de nouveaux schémas d’investissement. Le point de départ visible de ce « Big Bang » financier remonte à 1986 avec les réformes de la place financière de Londres. Le boom financier des années 1980 a d’abord été caractérisé par l’irruption de schémas dits de crédit syndiqué. Ce genre de schéma permettait à un investisseur, associé à des banques ou fonds d’investissement, d’acheter des grandes entreprises tout en limitant l’engagement de ses propres fonds. Ceci était possible grâce à l’effet de levier.[1] Les banques associées à l’opération levaient les fonds nécessaires grâce à la souscription d’obligations et par la création de nouveaux crédits. Évidemment, le montage visait le rachat d’entreprises à fort...
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