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A qui la faute ? Conclusion

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 06 février 2012
993 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Nous avons vu au cours des trois précédents articles (1, 2, 3) comment le système bancaire a évolué de la fin de la deuxième guerre mondiale à nos jours. On constate que si les banques ont cherché des rendements plus élevés grâce à de nombreuses innovations financières, elles ont toujours su respecter les règles imposées par les autorités (réserves obligatoires, ratios de capital, etc.). Or, alors que le risque lié à ces innovations était supposé être dilué au sein du système, le constat aujourd’hui est implacable : quelque chose est venu fausser la dilution du risque si bien qu’il s’est propagé à tout le système financier international. Les schémas décrits dans le cadre de ces articles, qu’il s’agisse du LBO (leveraged buy-out), des dérivés négociés par les SIVs (structured investment vehicles) et SPVs (special purpose vehicles) ou les schémas de crédit syndiqué, visaient à réduire le risque potentiel d’un investissement. Les LBO et les crédits syndiqués diluent le risque par l’association de plusieurs investisseurs, lesquels financent l’endettement d’un débiteur. Cette association cherche à faire partager les frais de l’opération (surtout les frais du suivi des remboursements) et le risque de défaut entre plusieurs associés au lieu de faire supporter tout le poids de l’opération sur un seul acteur. A leur tour, les instruments dérivés, créés ou négociés par les SIVs et les SPVs, diluent eux aussi le risque. Des instruments de crédit (prêts hypothécaires, crédits à la consommation, etc.) sont regroupés au sein de ce qu’on appelle un pool...
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