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Actualité de la Crise Publié le 09 novembre 2009
1632 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Paul Jorion.

Ce texte est un « article presslib’ » (*) Les responsables politiques continuent de tourner autour du pot de la taxation des transactions financières, tandis que les financiers, ou ceux qui en sont les plus proches, freinent des quatre fers. Mais comme rien ne se passe à l’arrivée, ce sont donc les seconds qui pour l’instant mènent encore la partie. Pour combien de temps ? Gordon Brown, le premier ministre britannique, s’invitant par surprise au G20 finances de St Andrews en Ecosse, vient à son tour d’admettre qu’une telle taxe pourrait être envisagée, à condition qu’elle soit appliquée au plan international. Elle devrait, selon lui, être « juste, mesurée, et permettre au système financier d’apporter sa nécessaire contribution à la future croissance économique ». Dans le cadre d’un « meilleur contrat social et économique qui reflète la responsabilité mondiale des institutions financières envers la société ». Il a ajouté : « Je ne sous-estime en rien les problèmes pratiques et techniques énormes et difficiles qu’il faudra surmonter, mais je ne pense pas que ces difficultés devraient nous empêcher de réfléchir d’urgence à ces questions ». Concluant ainsi : « Il n’est pas acceptable qu’un petit nombre récolte les bénéfices des réussites de ce secteur, et que son échec soit supporté par l’ensemble d’entre nous ». Dans les couloirs de la réunion, on apprenait que, dans l’esprit du premier ministre, toutes les transactions ainsi que les bénéfices des banques devraient être concernés par ce prélèvement, qui pourrait être d’un niveau modique, de l’ordre de 0,005 pour cent. Les Britanniques activent une politique qui repose, d’un côté, sur la défense pied à pied des intérêts de la City (et partant de l’économie britannique, telle qu’ils en conçoivent l’avenir), s’opposant à ce qu’ils considèrent être de trop strictes mesures de régulation européennes, et de l’autre, sans doute effrayés par l’abîme financier qui est sous leurs pieds, sur une éventuelle taxation, qu’ils chiffrent cependant a minima. Ils font aussi de la politique à l’intention de leurs électeurs. Lord Turner, régulateur en chef du FSA a ouvert le bal, Mervyn King, président de la BoE l’a suivi, Gordon Brown est désormais également sur la piste. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, s’est précipité sur les micros au sortir de la réunion de St Andrews, pour affirmer que la question n’avait pas été évoquée durant celle-ci, une manière de faire peu de cas de cette éventualité. De...
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