La semaine dernière, cela faisait douze ans que les Etats-Unis décidaient d’envahir l’Irak, une décision qui selon le général William Odom deviendrait vite le « plus grand désastre stratégique de l’histoire des Etats-Unis ».
Avant l’invasion, j’ai été accusé d’avoir exagéré le coût potentiel de la guerre en disant qu’elle pourrait peut-être nous coûter jusqu’à 100 milliards de dollars. Un trillion de dollars plus tard, avec non pas une, mais deux instances de « mission accomplie », nos troupes sont encore déployées dans le pays.
L’année dernière, le président Obama renvoyait des troupes en Irak pour la troisième fois. Il semblerait que le « réveil sunnite », comme l’a surnommé le général David Petraeus, n’ait pas rencontré le succès qui était autrefois clamé. De la violence sectaire libérée par l’invasion de l’Irak par les troupes américaines est né Al-Qaeda, puis un groupe plus radical encore, l’EIIL. Obama a donc une nouvelle fois déployé des hommes.
Nous avons récemme...
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