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Après les agences, la faute aux prévisonnistes

Paul Jorion Publié le 20 juillet 2012
957 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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« Il ne me semble pas que le relâchement de la pression soit pour bientôt » a répondu David Cameron, le premier ministre britannique, lors d’une interview accordée au Telegraph. Tout en poursuivant « c’est une période où tous les pays, pas simplement en Europe mais je crois en Amérique aussi, doivent résoudre leurs déficits et avoir des dettes supportables ». En conclusion, sa politique d’austérité pourrait se poursuivre au-delà de 2020, car « la situation est bien plus délicate que les prévisionnistes ne l’attendaient ». George Osborne, le ministre des finances, a déjà prolongé jusqu’en 2017 le plan d’austérité décidé en 2010 pour initialement cinq ans. Ce calendrier qui se précise en s’étirant commence à être évoqué à demi-mots au sein de la zone euro, par exemple lorsque Jérôme Cahuzac, le ministre français du budget, annonce que « le désendettement, je le crains, risque de prendre un peu plus » en réponse à un journaliste qui parlait de un, deux ou trois ans. Dans son rapport annuel, le FMI vient de tracer la feuille de route de la zone euro, préconisant – lorsqu’il entre dans le concret – des mesures qui divisent radicalement ses dirigeants en tournant autour de la mutualisation de la dette. La poursuite de la crise, dit-il désormais, menace la pérennité de l’union monétaire car « les causes profondes ne sont pas traitées » et « les liens négatifs entre les finances des États, des banques et...
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