6289 search

Assurance maladie

Robert Blumen Publié le 03 novembre 2013
1819 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
Lire plus tard

« Cela pourrait arriver à n’importe qui, » nous a dit Obama à l’occasion de son discours hebdomadaire. « Aux Etats-Unis, personne ne devrait avoir à craindre ne pas avoir d’assurance maladie – par pour un an, pas pour un mois, pas pour un jour. Et lorsque j’aurais fait voter ma réforme de santé – personne n’aura plus à s’en inquiéter » — CNNMoney.com A en croire le président Obama, une crise des assurances santé est proche. Selon le New York Times, il aurait expliqué que 46 millions d’Américains n’ont aujourd’hui aucune assurance santé, même pas pour une seule journée. Voilà qui illustre parfaitement le débat actuel sur les services de santé, qui s’est vite transformé en un débat quant à la provenance des financements des soins de santé plutôt qu’à l’obtention même de ces soins par les citoyens. Même sur Mises.org, le Dr. Robert Murphy dévoue une importante partie de son analyse aux problèmes des assurances. Mais ce n’est qu’un seul aspect du problème. Nous avons tendance à prendre pour acquis le fait qu’un quatrième parti (soit l’employeur soit le gouvernement) se charge de payer les primes d’assurance. Le moyen le plus commun que nous avons de payer pour nos biens et services est d’utiliser l’argent que nous obtenons de nos revenus, que nous tirons d’un crédit ou que nous avons épargné. Deux partis sont impliqués par ce genre de transaction : le vendeur et l’acheteur. Il est parfaitement sensé pour un grand nombre d’entre nous d’avoir recours à une assurance pour un petit nombre d’acquisitions. Les individus et les familles ont généralement tendance à s’assurer contre la destruction de leur domicile, les accidents ou le vol de voiture, une mort accidentelle ou une invalidité permanente. Mais pour ce qui est de la santé, pourquoi le plus gros de la discussion concerne-t-il les différentes manières de réformer le système actuel plutôt que la réduction du nombre de partis impliqués ? Pourquoi un système de versements directs ne peut-il pas être établi entre les patients et les prestataires de services ? Je suppose que le terme assurance signifie aujourd’hui la même chose que couverture médicale dans les esprits de nombreux Américains. Dans le climat actuel, il va sans dire qu’un troisième parti (les compagnies d’assurance, qui ne sont pas des assureurs dans le sens le plus strict du terme) doit payer pour une majorité des dépenses de santé. L’idée de versements d’argent – de la même manière que pour l’achat d’un tout autre service – est inconcevable. Bien que les pathologies du système médical actuel et les possibilités de réformes soient un sujet très vaste, je tenterai ici de me pencher sur un pan du problème : les systèmes de paiement impliquant trois ou quatre partis. Je commencerai par expliquer ce qu’est une assurance, ce qu’elle n’est pas, pourquoi une assurance ne fonctionne seulement que ...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6289
search