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Attali, Bolloré, ces symptômes d’une France gravement collectiviste

H. Seize Publié le 25 septembre 2013
1508 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Dans l’actualité, il y a parfois des coïncidences heureuses, qui permettent d’éclairer le monde d’une réalité insoupçonnée. Et il y a la collision malencontreuse de nouvelles lourdes de sens qui jettent sur la situation, française dans ce cas, un voile quasi mortuaire. C’est le cas, ces derniers jours, avec d’un côté l’intervention de Hollande dans une usine de batteries et de l’autre les pépiements joyeux d’un Attali en roue libre. Et nous apprenons donc qu’à peine fixée la politique énergétique de la France pour les 100 prochaines années ou à peu près, le président Hollande s’est vite rendu dans le Finistère pour aller rencontrer un ami des puissants, l’un de ces sémillants capitalistes qui connaît bien les rouages de l’administration et du pouvoir républicain pour s’assurer de juteux contrats, j’ai nommé Bolloré. Ce dernier accueillait le brave François dans son usine de batteries, ce qui a donné au Président des Bisous et des Interventions Militaires l’occasion de s’exprimer longuement sur la révolution industrielle majeure que constitue, à n’en pas douter, ces stockages électriques innovants. Dans le porridge froid qui construit des raisonnement entre les oreilles du président, ces batteries constituent en effet un des moyens de parvenir au but parfaitement grotesque qu’il a fixé dans le cadre de la deuxième conférence environnementale à laquelle il venait de participer précédemment, après une distribution de hochets républicains à des maris violents et un bain de foule aussi loin que possible de son peuple. Pour rappel, le but en question est de réduire de moitié (oui, oui, de moitié) la consommation d’énergie en France d’ici à 2050, date qui le met confortablement à l’abri de toutes représailles pourtant logiques et prévisibles. Jusque là, me direz-vous, on est dans l’enfilade des perles d’idioties habituelles à ce genre d’exercice : Hollande fait de la représentation, mais il n’a, soyons franc, absolument aucune idée du sens profond des mots qu’il assemble, au petit bonheur la chance, à l’orée de sa bouche pour faire des phrases dans les petits babils rigolos qu’il profère après chaque repas arrosé. Cette fois-ci, il avait vaguement souvenir qu’il fallait brosser de l’écolo dans le sens du poil bio, tâche qu’il aura donc remplie avec la morne platitude qui le caractérise. Cependant, on ne peut s’empêcher de ...
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