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Baisse des salaires : la flexibilité n'est pas l'ennemie des salariés

Guillaume Vuillemey Publié le 23 juillet 2009
717 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Institut Molinari

Courant juin, British Airways a détonné dans le paysage social en proposant à ses salariés de renoncer à plusieurs jours de salaire. Près de 7000 ont accepté. Depuis, ce scénario se répète, comme chez Osram, où des salariés ont été licenciés pour avoir refusé une baisse de 12,5 % de leur rémunération. Pour beaucoup, il s'agit là d'un phénomène choquant et dangereux à l'heure où la consommation vacille. Cependant, il est nécessaire de sortir des représentations caricaturales et passionnées pour permettre une discussion sereine. Il apparaît alors que la flexibilité des salaires est une condition essentielle du bon fonctionnement du marché du travail et du retour de la croissance. L'enjeu essentiel pour sortir de la crise est aujourd'hui celui de la réorganisation des secteurs productifs : certains doivent retrouver leur juste proportion après avoir trop embauché au cours des années écoulées; d'autres, toujours rentables, peuvent continuer à recruter. Ce processus implique un transfert de main-d'oeuvre de certains secteurs vers d'autres, donc la négociation de nouveaux contrats de travail. En un mot, l'efficacité du marché du travail est une...
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