Durant sa campagne, Mitt Romney avait affirmé qu’en cas de victoire il se séparerait du président de la Fed, Ben Bernanke. Cette annonce forte signifie qu’il prenait les problèmes économiques des Etats-Unis par le bon bout, c'est-à-dire freiner puis stopper les rachats de dette par la banque centrale qui rendent de facto le déficit budgétaire indolore. En effet, pourquoi se fatiguer à équilibrer les comptes publics si la banque centrale achète une grande partie des obligations d’Etat servant à financer ce déficit ?
Bernanke défend cette politique de monétisation de la dette publique, en attendant un hypothétique retour de la croissance, sans comprendre que ce déluge de monnaie et ces taux d’intérêts fixés au plus bas découragent l’investissement productif et favorisent au contr...
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