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Bill Gates, futur maître de la planète?

Liliane Held-Khawam Publié le 05 mai 2020
5107 mots - Temps de lecture : 12 - 20 minutes
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Le lieu de confinement de la famille Gates Des financiers veulent nous faire vacciner La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen va organiser un «marathon en ligne» pour lever 7,5 milliards d’euros qui vise à «combler le déficit estimé de financement mondial» nécessaire au développement d’un vaccin contre le COVID-19 et lui trouver un traitement. Puis ses services attirent l’attention du donneur confiné qu’en réalité «beaucoup plus d’argent sera nécessaire». Et le Figaro qui relaie l’information de préciser que « La présidente espère pouvoir s’appuyer sur la fondation de Bill et Melinda Gates, qui assure vouloir jouer un rôle important dans cette levée de fonds. Le milliardaire et philanthrope américain plaide pour une mobilisation générale des soignants, des chercheurs et des gouvernants. » Toutefois, une deuxième fondation caritative, la britannique Wellcome Trust, aurait également proposé son soutien à la présidente. Pour mémoire, cette organisation caritative dont le siège est en Grande-Bretagne disposait en 2015 de 11 milliards de £. Il est intéressant de savoir que la fondation des Gates, et le Wellcome Trust sont déjà associés à un niveau plus global. Elles financent une entité en partenariat avec le gouvernement japonais (loin de la curiosité des citoyens occidentaux), des entreprises pharmaceutiques et de diagnostics, ET la Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD). Cette organisation commune porte le nom Global Health Innovative Technology Fund (GHIT). (Source Wikipédia), dirigée par une personne issue d’un grand groupe pharmaceutique. En tant qu’entité construite sur la base d’un partenariat public-privé, on compte parmi les associés de la GHIT des entreprises, -dont certains champions du portefeuille de la Bill et Melinda Gates foundation-: Astellas, Chugai, Eisai, Daiichi Sankyo, Fujifilm, GlaxoSmithKline (le spécialiste des vaccins), Johnson & Johnson, Kyowa Hakko Kirin, Merck Group, Mistubishi Tanabe, Nipro, Otsuka, Shionogi, Sumitomo Dainippon, Sysmex and Takeda. (Wikipédia) La présence de la PNUD dans ce consortium va apporter l’appui de la superstructure. Ainsi, les pays soumis au droit international (c’est-à-dire tous) vont se retrouver de facto obliger de reprendre les recommandations de la GHIT. Cela revient à dire que la GHIT a la possibilité sous l’impulsion de financiers et de marchands privés et loin de toute démocratie d’imposer sa vision de l’avenir de la santé. La GHIT allie santé et technologie Dans un contexte global qui promeut le transhumanisme, la présence des mots Santé ET technologie dans le label de la fondation nous interpelle. Sa présence au Japon n’est pas non plus anodine. C’est le pays qui depuis des années introduit les robots dans la vie sociétale. Rappelons-nous que dès 2010, ce sont des japonais qui ont développé les toilettes intelligentes que les médias mainstream avaient classé sous la catégorie gadget. « On pensait que les Japonais avaient déjà tout inventé en matière de toilettes, avec les douchettes intimes et autres gadgets. La nouvelle génération s’intéresse désormais à votre santé et transforme le séjour au « petit coin » en visite médicale: hypocondriaques s’abstenir. Baptisé « toilettes intelligentes », le dernier-né des modèles de WC high-tech fonctionne comme un mini laboratoire médical: vous y entrez pour un besoin naturel et vous en sortez quelques minutes plus tard avec une analyse d’urine, votre poids, votre température et votre tension. De quoi vous gâcher la journée si vous êtes un tantinet inquiet de nature. (Le point). Eh bien non. Ces gens ne jettent pas les millions et les milliards pour rien. Ces produits répondent à la Nouvelle Société sous surveillance permanente. Aujourd’hui, alors que nous sommes confinés, Stanford promeut ses toilettes connectées… pour votre bien. https://med.stanford.edu/news/all-news/2020/04/smart-toilet-monitors-for-signs-of-disease.html Bienvenue dans le futur, où les toilettes peuvent vous reconnaître grâce à la forme de votre anus. Les lecteurs digitaux sont obsolètes, l’avenir c’est l’empreinte anale. C’est du moins ce que semblent penser des chercheurs de l’université de Stanford. L’équipe de scientifique a mis au point des toilettes capables d’analyser les selles et de détecter d’éventuelles maladies colorectales. Des caméras immortalisent les grosses ou petites commissions pour en déterminer la consistance. Cela permet aux réseaux de neurones d’alerter l’utilisateur grâce à des données envoyées sur son smartphone. Mais pour identifier quel utilisateur est sur les toilettes, la machine dispose d’une technologie assez étonnante basée sur l’empreinte anale. Il s’agit en effet d’analyser les pliures de l’anus pour déterminer l’identité de l’utilisateur. À l’image des empreintes digitales, les empreintes anales sont uniques. Pour mieux distinguer les individus, les toilettes intelligentes disposent aussi d’un scanner à empreintes digitales sur le levier. (Source ICI) http://www.slate.fr/story/189534/toilettes-intelligentes-reconnaissance-anale-detection-maladies Le but inavoué est de fusionner l’homme avec la machine L’intérêt de ce genre de non-gadgets est évidemment financier. Il suffit que la superstructure supranationale décide que tout un chacun doit avoir cette chose chez lui pour que les milliards pleuvent dans les poches de ses promoteurs. Toutefois, l’aspect financier devient secondaire lorsque l’on évalue l’ampleur de l’intrusion dans la vie de l’être humain, ainsi que la volonté de s’approprier son corps. Ce genre de produit vous dit clairement que vous ne vous appartenez plus. Et bien sûr votre corps non plus. Récemment Mme Gates confiait dans un entretien télévisé à CNN qu’elle aurait été intéressée à travailler sur la combinaison de la biologie avec la technologie. (Vidéo de la page à 1min 32 ICI). Normal vu que sa fondation est au coeur du système qui vise à chosifier l’humain en lui imposant toutes sortes de produits, jouant simultanément sur les tableaux de la santé via la galaxie de sa fondation ET de la technologie via Microsoft. La philosophie de ce qui précède converge avec la volonté de Elon Musk, un autre champion des milliardaires. Celui-ci a eu l’idée (soufflée un peu tout de même?) d’implanter ces petites choses dans le cerveau humain. Ceci est le transhumanisme qui fait de l’humain actuel un être inférieur au service de ceux qui ont les codes d’accès. Vous relèverez au passage la quantité d’entreprises promotrices de technologie du Nouveau Monde par M Musk à lui tout seul. On en reparlera… Elon Musk a dévoilé des plans pour implanter des puces informatiques dans le cerveau des gens qui, selon le milliardaire américain, traiteront les maladies du cerveau et permettront l’intelligence surhumaine. Neuralink, une entreprise secrète créée par M. Musk il y a deux ans, a annoncé son intention de commencer les tests de sa technologie «d’interface cerveau-ordinateur» sur l’homme au cours de la prochaine année. https://www.telegraph.co.uk/technology/2019/07/17/neuralink-elon-musk-unveils-brain-microchip-treat-diseases-let/?fbclid=IwAR0UavlvKai4KCxSnKv8Vhq4yM6JFf4UvIRApxZZhYRXZ9HwFgdErpy5JnQ Mettre l’humanité sous contrôle par la santé. Le médicament connecté En 2017, nous vous annoncions sur ce site que Les Etats-Unis autorisent la mise sur le marché du 1er médicament connecté. Il s’agit de l’Abilify MyCite, une pilule munie d’un capteur qui traque si les patients ont bien pris leur médicament.Voici un extrait de l’excellente revue Revmed, où l’auteur analyse le sujet. « Il y a un an, la FDA américaine autorisait le premier « médicament connecté », un dispositif permettant une surveillance à distance du bon suivi de son traitement par le malade.1 Ainsi l’Abilify MyCite contient-il un micro-capteur qui permet, à distance, de savoir si un patient a ingéré ou non son traitement. Principe actif : l’aripiprazole, prescrit dans le traitement de la schizophrénie et des troubles bipolaires. Rien de bien sorcier : une puce informatique est insérée dans le comprimé qui émet un signal lorsqu’elle entre en contact avec le suc gastrique et celui-ci est recueilli par le récepteur d’un patch collé sur la peau du patient. Ce récepteur transmet aussitôt les informations par un signal bluetooth à un smartphone et celles-ci peuvent être recueillies par le médecin et centralisées dans des banques de données. » Voici un 2ème extrait de cet article que je vous inv...
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