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Bingos mafieux pour les douanes

H. Seize Publié le 22 août 2013
1552 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Hashtable

La Nature, avec cet esprit taquin qui assure que l’évolution des espèces sera toujours une course-poursuite, a produit pour chaque animal un nuisible qui lui est spécifique. Par exemple, pour le chien, on trouve la gale sarcoptique canine. Pour le chat, il y a l’ankylostome, un ver rouge assez dégueu d’un à deux centimètres de long. Pour l’honnête homme, il y a le douanier. Bien évidemment, j’en vois deux ou trois, dans le fond, qui s’agitent un peu, l’air mal à l’aise : « Comment peut-il dire des choses pareilles, enfin, voyons ! » ou, pire, qui se disent, en se rappelant un de mes vieux billets : « Au secours, il remet ça ! » Pourtant, je ne fais ici que constater une chose évidente et la redis simplement, sans fard et sans les chichis politiciens qui enrobent d’habitude ce genre de franc-parler pour faire passer la pilule de merde en la camouflant dans une gélatine goût fraise : le douanier n’est, par essence et par nature, qu’un parasite de l’honnête homme. Il n’existe que dans le but exclusif de lui pourrir la vie. Plus exactement, son métier consiste exclusivement à lui amoindrir le pouvoir d’achat en renchérissant les biens importés ou à faire le gros bras pour des monopoles mafieux qui le rétribuent directement ou indirectement. Comme le faisait déjà remarquer Bastiat en son temps (et rien n’a changé depuis), le douanier intervient dans le but de saboter le commerce entre adultes consentants. Sans le commerce qu’il entend parasiter, il n’existerait pas. Sans la force que lui procure l’État pour accomplir sa mission, il n’existerait pas. Sans la demande expresse d’autres parasites qui préfèrent tordre les bras des concurrents qu’améliorer leurs offres, ils n’existeraient pas. Sans le besoin de certains d’évincer les plus faibles, à coup de talons si besoin, il n’existerait pas. Le douanier n’est, véritablement, que la matérialisation physique des jalousies, des bassesses et des lacunes insurmontables des aigris et des ratés qui ont l’oreille du pouvoir. Et la plupart du temps, le douanier se trouve parfaitement heureux de cette condition de parasite. J’en veux pour preuve un récent article paru dans le Figaro, publié dans une grande discrétion. À l’unique exception de Contrepoints, les autres médias, en vacance (intellectuelle et aoûtienne), s’occupaient des bavouseries ministérielles...
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