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BNS, le cadeau de la Saint-Sylvestre dont on ne vous parlera pas

Liliane Held-Khawam Publié le 06 janvier 2016
1395 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Voilà plusieurs années que nous nous posons des questions au sujet de la politique non conventionnelle de la direction de la BNS et de ses éventuelles accointances avec le monde des marchés financiers, spécialement ceux des Etats-Unis. Cette interrogation est d’autant plus importante que la BNS tourne clairement le dos à la Suisse, ses emplois, et le pouvoir d’achat de ses citoyens. La BNS serait une personne physique que l’on se posera la question sur une éventuelle pathologie de l’ordre de l’autisme. Voici en vrac des constats pour lesquels nous ne voyons aucune réaction – ni même commentaire- de la part de la direction de la BNS: Déflation constante. Récession évidente non révélée. Important chômage en vue. Assèchement des liquidités disponibles pour l’économie locale. Restriction pour l’acquisition de son logement. Exigences énormes en termes de liquidités pour les banques bien suisses, idéalement déposées sur un compte courant sous son contrôle (exemple patent de Postfinance). Attribution fort douteuse de l’appellation Too big to fail pour des établissements ne présentant AUCUN risque systémique tel que Postfinance qui croule sous les liquidités à laquelle la loi interdit de faire crédit (hypothécaire). Cette liste d’établissements sains dits too big to fails ne se retrouvent pas dans la liste tenue par la BRI. Ses réactions visibles sont monolithiques et sans aucune créativité, innovation ou esprit d’entreprise. Elles se limitent en achat de devises idéalement américano-anglo-européennes, soutenant clairement le nouveau monde qui se crée et sa gouvernance globalisée au travers du Casino planétaire que sont les marchés financiers fermement dirigés et pilotés par les tenants privés du dollar américain (rien à voir avec une quelconque nationalité ou Etat en particulier). Nous avons pris l’option sur ce site de dénoncer clairement ce que nous pourrions appeler le syndrome de Swissair qui consiste à siphonner la substance d’une organisation et de lui coller en retour de gigantesques poids morts qui finissent tôt ou tard par couler l’entité. Ce syndrome de Swissair p...
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Par Liliane Held-Khawam via lilianeheldkhawam.wordpress.com
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