6290 search

Bourdes joyeuses, bourdes coûteuses

H. Seize Publié le 03 septembre 2013
1450 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
Lire plus tard
Hashtable

C’est la rentrée et avec elle, le retour à la cantoche. Et cette semaine, au menu, nous avons des boulettes, en version industrielle, lourdes et grasses, de la bourde, bien visible, avec un peu de bave interministérielle, et des bévues en robe des champs. Un délice. Et quoi qu’il arrive, c’est à un tarif tout à fait inabordable. Le meilleur, dans la grosse bourde, c’est lorsqu’elle s’ignore. Si grosse et pourtant si invisible, cela pourrait tenir de l’exploit. Mais ici, on parle d’Arnaud Montebourg, le fier chevalier quichottesque, qui ne recule devant aucune prouesse pour prouver à la fois sa virilité et la pureté de sa motivation pour mener à bien sa mission qui est, comme tout le monde le sait, de dresser tout ce qu’il pourra en vue d’une nouvelle reproduction. S’il faut aller se battre à main nue contre un ours kodiak, il le fera, quitte à rapporter en trophée la tête encore chaude de l’ursidé sur le bureau de Poutine. Et s’il faut distribuer les tartes à de grands patrons d’industrie, il ne sera jamais le dernier. Je n’exagère pas. C’est en effet ce qu’il a expliqué devant un parterre d’entrepreneurs lors d’un déplacement en Italie, fin juillet, faisant ainsi fi de la moindre distance et de la plus petite parcelle de diplomatie qu’il pourrait encore abriter pour espérer arrondir les angles entre la grande industrie, la grande finance mondiale et ses petites lubies colbertistes. Lubies qu’il entend bien claironner à la France jusqu’à ce qu’on l’écoute pour de bon, en désespoir de cause et de tympans. En tout cas, pour lui, une chose est sûre : après son petit ministère rigolo, il arrêtera la politique, sauf pour la présidentielle. Et l’avouer à tout le monde n’est pas une boulette de plus. Meuh non. À côté des bourdes grotesques et visibles que les fanfarons chèrement payés de la République nous offrent régulièrement, il y a celle qu’on aurait bien voulu éviter. Il y a celle de ces quelques millions de Français qui, recevant actuellement leur tiers provisionnel, prennent maintenant l’ampleur de leur erreur ; avoir choisi de travailler plus pour parvenir à gagner moins ou tout juste autant, avoir choisi de coller à un poste important un ro...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Par H. Seize via h16free.com
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6290
search