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Braquage à la chypriote saison 1 épisode 3 (le blocus)

Charles Sannat Publié le 21 mars 2013
2026 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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AuCoffre

Photo du pont aérien lors du blocus de Berlin ! Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Ne me demandez pas pourquoi les marchés financiers montent aujourd’hui alors que nous vivons la chronique d’une catastrophe financière annoncée en direct… Sans doute parce que lorsque tout va mal les banques centrales inondent la planète finance de liquidités abondantes afin « d’absorber les chocs exogènes et renforcer la résilience du système » comme on dit pudiquement, alors que plus prosaïquement on permet juste aux mêmes de se gaver davantage que d’habitude. Je sais on parle beaucoup de Chypre, encore Chypre et toujours Chypre, mais c’est comme ça avec les bons feuilletons. Il faut dire que des choses à dire il y en a beaucoup. Tout cela est très peu évoqué mais l’affaire chypriote au-delà des enjeux économiques est aussi pour ne pas dire surtout une affaire de géopolitique. Un peu d’histoire sur les origines de Chypre ! Des esprits forts sympathiques me feront sans doute remarquer que je cite Wikipédia donc je prends les devants pour bien vous préciser que je cite Wikipédia, le but de cet Edito n’étant pas de réécrire ce qui l’est déjà et fort bien par ailleurs pour se concentrer justement sur l’essentiel. Chypre c’est un problème greco-turc Vous pouvez déjà retenir cette idée. Chypre est en face de la Syrie (ce qui est très loin de Bruxelles), tout en étant membre de l'Union européenne de facto pour sa partie sud (environ 1 300 000 habitants, majoritairement grecs, avec une minorité turque ainsi que britannique installée dans des enclaves militaires sous souveraineté de la Couronne britannique). Le territoire de l'île est aujourd'hui divisé entre trois souverainetés de facto : Chypriote, Turc et Britannique. Vous pouvez traduire que c’est un joyeux bazard sur cette île et depuis longtemps. La République de Chypre, qui est la seule internationalement reconnue, dispose d'un siège à l'ONU et est membre de l'Union européenne (UE). Elle est réputée exercer sa souveraineté sur l'ensemble de l'île ; cependant elle ne contrôle en pratique que la partie méridionale (environ 50 % du territoire, 10 % étant contrôlés par la Grande-Bretagne) celle de la partie nord (40 % du territoire occupés par l'armée turque depuis 1974, y compris une partie de sa capitale Nicosie) autoproclamée République turque de Chypre du Nord (RTCN) le 13 novembre 1983, qui n'est reconnue que par la Turquie. La Ligne verte dite « ligne Attila », la sépare du reste du pays. Chypre est rentrée dans l’Union européenne en 2004 et l’Union se disait réticente à accepter une île divisée (on la comprend). Cette adhésion est due en grande partie aux pressions diplomatiques de la Grèce, qui menaçait de bloquer les 9 autres adhésions prévues en 2004 (Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République tchèque, Slovaquie et Slovénie) si Chypre en était exclue. Le statut de l'île est donc devenu un point de contentieux majeur des relations entre la Turquie et l'Union européenne. Néanmoins sur le terrain, des progrès ont été faits vers un statut fédéral de l’île. Les deux entités ayant ouvert des points de passage dans la ...
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