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Bref retour sur la guerre

Martin Masse Publié le 07 février 2004
930 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Le Quebecois libre

Il est amusant de voir ces jours-ci comment les hommes de l’État américain tentent de se dépêtrer du bourbier politique et militaire que deviennent la guerre et l’occupation de l’Irak. Après les attentats de septembre 2001, et lors de l’invasion l’année dernière, George W. Bush informait le monde de manière grandiloquente qu’il n’y avait que deux positions possibles: on était avec lui ou contre lui. Il n’y avait aucun doute possible, l’Irak constituait une menace imminente pour la sécurité des États-Unis. La «clarté morale» était à l’ordre du jour. C’était noir ou blanc, rien entre les deux. Un an plus tard, on sait que le régime de Saddam Hussein ne possédait aucune arme de destruction massive et n’avait aucun lien avec al Qaeda. Son armée de soldats de plomb n’a opposé qu’une résistance médiocre à l’invasion et ne constituait aucune menace pour personne. Le «Hitler» du Moyen-Orient a lui-même été retrouvé caché dans un trou. Mais maintenant que les mensonges concoctés pour justifier la guerre ont été exposés pour ce qu’il sont, le gris redevient à la mode. «On n’a jamais complètement tort ou raison», affirmait il y a quelques jours le directeur de la CIA George Tenet, et c’est ce que nous verrons «quand tous les faits sur l’Irak seront connus». The question being asked about Iraq in the starkest terms is, were we right or were we wrong? In the intelligence business, you are almost never completely wrong or completely ri...
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