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Brèves : à propos de la dette publique

Vincent Bénard Publié le 03 mars 2009
1346 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Objectif Liberté

Un blog prometteur -- Tout juste découvert, je vous recommande le Blog de Philippe Herlin, "la dette de la France", lancé le 5 février. Entre autres, une intéressante synthèse sur les critères de Maastricht, pourquoi "3%" et pas 2 ou 4, et les effets pervers d'un tel choix: Mais on comprend tout le bénéfice politique de cette théorie : désormais un déficit budgétaire inférieur à 3 % est considéré comme vertueux ! Trop pratique pour les gouvernants qui ne veulent pas faire d’efforts ni de réformes douloureuses ! Car, en toute bonne logique, si ce modèle avait été appliqué sérieusement, la croissance, qui pendant les années 70-90 évoluait plutôt dans la zone des 1 à 2 %, aurait du amener les gouvernants à s’interdire un déficit budgétaire supérieur à 1 à 2 % ! Mais pas du tout, ils ont continué à prendre 3 % comme limite, et parfois à la dépasser, résultat la dette publique a explosé sur la période ! On passe ainsi d’une théorie économique (déjà très suspecte en soi) à du marketing politique (je suis un bon ministre des finances puisque le déficit ne dépasse pas 3 % du PIB) avant, suprême subterfuge, d'en faire un principe dans un texte de loi européen. Les critères de Maastricht auraient du fixer le déficit budgétaire à zéro, sauf en cas de grave crise ou d’investissements en infrastructures, alors que ces 3 % sont une prime à l’irresponsabilité. Les critères de Maastricht sont-ils aux états ce que les critères de Bâle I et II ont été aux banques, à savoir une excuse légale à l'abus du financement par la dette, et un prétexte commode pour s'affranchir de toute réflexion de fond sur la gestion des risques encourus ? ------ L'effet stimulus : Oh, bama ! -- Quoiqu'en dise la presse européenne mainstream, le plan Obama ne suscite en rien le retour de la confiance des investisseurs. Selon Nathalie Elgrably, chroniqueuse libérale canadienne : "La réalité est pourtant simple. Si les marchés n’en finissent plus de s’écrouler, et si les plans de relance sont mal accueillis, c’est que les millions d’investisseurs n’apprécient ni la nouvelle ...
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