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Bruxelles encore fâchée par les dettes de la France, de l’Italie et de l’Espagne

Charles Sannat Publié le 22 novembre 2019
1283 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents, L’UE est inquiète des dettes françaises, italiennes et espagnoles. Voici le titre pudique et bien politiquement correct du site pro-européen (et passionnant) Euractiv.fr. En effet, comme vous le savez le traité dit de Maastricht fixe dans le marbre quelques règles de fonctionnement budgétaires dans le cadre d’un pacte de stabilité. Bref, derrière tout ce blabla technique et technocratique, se cache une idée importante. Si nous faisons maison commune monétaire, nous devons avoir ue cohérence financière et budgétaire entre les membres. C’est disons-le … logique et parfaitement compréhensible d’un point de vue économique. Quand on part en vacances entre amis, généralement, on abonde chacun par parts égales à un « pot commun » qui sert à régler les courses communes. Parfait. Sauf que si Pierre boit 10 bouteilles de bon vin, là où Charles ne boit que de l’eau (pétillante les jour de fête), que Jean mange des pâtes (au beurre quand le mois est bon) mais que Paul, lui ne mange que du saumon et des mets délicats, il va y avoir un moment où ceux qui ne mangent pas grand grand-chose ne voudront pas payer les courses de ceux qui s’engraissent… C’est là que cesse la comparaison, car lorsque l’on parle d’une zone monétaire il y a tout de même des choses un peu plus compliquées. Nous y reviendrons. Quels sont les critères de « stabilité » pour faire monnaie ensemble ? Simple. Une dette qui ne doit pas dépasser 60 % du PIB… bon la France est à 100 %, enfin presque, l’Italie je n’en parle même pas. L’Espagne un poil mieux mais ce n’est guère brillant. Un déficit qui ne doit pas dépasser les 3 % du PIB chaque année… Et comme chaque année, nous explosons plus ou moins gravement les seuils. Les déficits de l’année en cours, se transforment évidemment en dette pour l’année suivante et viennent dégrader notre ratio de dette sur PIB ces fameux 60 %...
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