Il y a comme un terrifiant côté jeu de massacre dans la succession actuelle des événements. D’une manière semble-t-il inexorable, les pays européens continuent les uns après les autres de s’approcher de la zone des tempêtes. Pour ne plus en sortir pour longtemps quand ils y sont parvenus.
Bien que refusant toujours de l’admettre, le secteur financier européen recèle des fragilités obstinément masquées et les banques se retrouvent à leur corps défendant à nouveau exposées sur le devant de la scène, sommées de se renforcer en capital, ce qu’elles ne veulent à aucun prix.
Peu importe qu’il soit public ou privé, les vases communiquant entre eux, le désendettement ne passe décidément pas.
A la litanie des réunions au sommet sans résultat – mais toujours présentées sous leur meilleur jour – correspond l’approfondissement d’une crise destinée à immanquablement mal finir. Les volte-faces sont devenues monnaie courante, des tabous tombent mais le déni se crispe dans ses derniers réduits. Les autorités européennes sont ré...
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