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Campagne présidentielle : le bonneteau médiatique

Charles Sannat Publié le 20 février 2017
1938 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Insolentiae

Normalement, désormais, tous les lundis, vous devriez retrouver un billet de notre camarade Hubert, auteur d’un dossier important et très technique sur l’assurance vie. J’ouvre ces colonnes à Hubert et il a liberté totale pour dire ce qu’il pense, ce qui viendra enrichir la réflexion de tous. Je vous souhaite une bonne lecture. Bravo à notre « intelligentsia médiatique » pour « organiser l’actualité » afin d’avoir à commenter sans fin des événements « très importants » qui ne « passionnent » que cette partie de notre société, alors que ne se profile rien de moins qu’une élection présidentielle et que l’on aimerait bien avoir une information « claire et non tronquée » concernant le détail des programmes, la vision de la crise… de chacun des candidats déclarés et plus globalement des informations auxquelles on pourrait davantage porter crédit. Mais non, une grande partie de nos « journalistes » se complaisent dans un « grand Barnum ». C’est quoi exactement ? Du tartuffe ? La commedia dell’arte ? Une partie de bonneteau ? Il y en a marre… de la surmédiatisation : des « z’affaires », de l’hyperdiabolisation du FN, des « bons mots » de telle personnalité politique, de l’exégèse de la déclaration « non consensuelle » de tel ou tel candidat… Les chiens écrasés quoi !! Allons mesdames, messieurs les journalistes, remettez l’information dans le bon ordre. L’enjeu est suffisamment important pour traiter du fond, des idées, des programmes et surtout, de la situation de l’endettement de la France… à la une, et de garder le reste pour vos rubriques secondaires. L’état de notre dette Le rapport Pébereau de 2005 que je citais dans mon billet du 13 avril 2012 n’a, comme à l’habitude, pas été suivi d’effets. Ce mois-ci, un nouveau rapport de l’institut de l’entreprise, toujours présidé par Michel Pébereau, est sans ambiguïté dès son titre : « Dépenses publiques : l’état d’alerte ». La première partie de ce document de 90 pages donne le ton, « nos finances publiques sont dans une situation alarmante du fait de la dérive de la dépense ». Pour « vous éviter » de lire les 90 pages du rapport, j’ai relevé quelques points que je juge significatifs. Points dont nos « journalistes » auraient été bien inspirés de demander l’avis et leur « solution » aux différents candidats à la présidence afin de mieux alimenter notre réflexion et, donc, de voter en connaissance de cause. « Le régime général de la Sécurité sociale est installé dans le déficit, ce qui nous distingue de tous nos grands voisins. Or certains responsables politiques estiment que les comptes publics sont désormais assainis. » Serait-ce en écho à la déclaration conjointe de notre ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, accompagnée du secrétaire d’État au budget Christian Eckert, lors de la présentation du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017, le 27 septembre dernier, selon lesquels « l...
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