6287 search

Canulars du Réchauffement Climatique: la fonte des glaces polaires et…

Vincent Bénard Publié le 17 décembre 2009
5361 mots - Temps de lecture : 13 - 21 minutes
Lire plus tard
Objectif Liberté

Comme vous le savez, la presse classique a été plus que réticente à rapporter les nouvelles du Climategate (cf. ClimateGate 1, 2, 3, 4). Mais en matière de réchauffement climatique, certains journalistes restent intarissables dès qu'il s'agit de réveiller les peurs du grand public par des articles de pseudo-science très alarmistes dont certains sont des chefs d'oeuvre de désinformation. Il est impossible d'être exhaustif, mais analysons, en termes aussi pédagogiques que possible, quelques biais mis en oeuvre par nombre d'articles de presse alarmistes, à travers l'exemple concret de la fonte des glaces polaires et du niveau des mers, dont bien des gens croient aujourd'hui de bonne foi qu'il pourrait augmenter de façon catastrophique. I - Le raisonnement général du réchauffement et sa simplification abusive La théorie du GIEC n'est valide que si chacun des axiomes de l'enchaînement logique ci après, est vérifié: "Raisonnement Complet" 1. - La Terre se réchauffe ET 2. - Ce Réchauffement est inhabituel ET 3. - Ce Réchauffement inhabituel est dû essentiellement à nos rejets de CO2 ET 4. - Ce Réchauffement inhabituel et anthropogénique a des conséquences catastrophiques pour l'avenir ET 5. - La meilleure politique pour lutter contre ces catastrophes futures est de lutter contre les rejets de CO2 dès à présent La totalité du processus mis en oeuvre à Copenhague n'a de validité que si chacune de ces cinq propositions est validée. Or, de nombreux scientifiques climato-réalistes de très haut niveau ont très abondamment argumenté les points 2 à 5 (voir ici 450 papiers scientifiques sur le sujet, non exhaustifs - Ah non, 500, la page vient d'être mise à jour !). Cet enchainement logique et la nécessité qu'il soit intégralement validé pour que les thèses alarmistes le soient, devraient être constamment rappelés, car trop souvent de nombreux articles de presse nous servent des pseudo-raisonnements de ce type : "Dé-raisonnement" : 1. Exemple : "les pôles fondent" (variante : les glaciers reculent) DONC 2. C'est bien la preuve qu'il y a réchauffement DONC 3. "Il faut limiter les émissions de CO2" Les raisonnements de ce type, courants de la part des organes de presse qui accréditent les thèses "réchauffistes", sont erronés: outre que leur prémisse (1) est souvent contestable (voir plus loin : la Fusion des Glaces polaires n'est pas pour demain), ils font l'impasse sur les questions 2, 3, 4 et 5 du "Raisonnement complet", et notamment son point n°3 : ==> Une CONSEQUENCE, réelle ou hypothétique, d'un réchauffement, ne peut pas être considérée comme une PREUVE que ce réchauffement est provoqué par nos rejets de CO2. Cette faute logique, confondre "conséquence et causalité", est omniprésente dans le débat. Ce préalable étant posé, ce simple rappel à la raison et à la logique ne suffira pas à calmer les grandes peurs instillées par les "climato-alarmistes". Il faut donc souvent répondre aussi sur le fond des grandes peurs qui nous sont servies en étape 1 du pseudo-raisonnement exposé ci dessus. Cet article se propose de le faire en prenant pour exemple la fonte des glaces polaires et leur relation avec le niveau des mers. Que faut il en penser ? Quelles qu'en seraient les bien hypothétiques causes ? Y-a-t-il danger ou pas ? II - Le mythe de la fonte des glaces polaires et du niveau des mers Ah, la fonte des glaces... Les catastrophistes nous abreuvent de métaphores effrayantes à ce sujet: New York sous 6 mètres d'eau, les images choc du film d'Al Gore, la submersion des iles Maldives, et tous les articles alarmistes des Huet et Foucart de notre presse de révérence qui veulent nous faire croire que "l'ouverture estivale régulière de la route maritime du nord sera une réalité" et que, bien sûr, c'est une catastrophe. Il est temps de tordre le cou à ces superstitions dénuées du moindre fondement scientifique. La fonte des glaces : ne pas confondre banquises et calottes polaires Tout d'abord, rappelons que les glaces polaires se divisent en "banquise", composée d'eau de mer gelée, qui flotte, et en glaces terrestre, généralement appelées "calotte". Des cassures de la banquise ou de ces glaciers terrestres sous l'effet de leur poids, tendent à rejeter dans la mer de grands blocs, les Icebergs. Questions subsidiaires - Nous négligerons ici les volumes des glaciers terrestres montagnards non polaires, qui représentent des volumes très inférieurs aux glaces polaires, même s'ils font beaucoup parler les journalistes. Leur fonte, si tant est que les problèmes qu'elle engendre soient supérieurs aux bénéfices de leur recul constaté en certains endroits (et pas en d'autres, mais ne compliquons pas), est une question distincte de celle qui nous occupe par rapport au niveau des mers. La question de la très hypothétique fonte du permafrost sibérien, et des hydrates de méthane, a également fait couler beaucoup d'encre de presse ces dernières années: elle sera étudiée ultérieurement, afin de conserver le présent article dans des dimensions... Pas trop déraisonnables. Comme vous le savez, la densité de la glace est moindre que celle de l'eau et encore moins que celle de l'eau de mer: la densité de la glace est de l'ordre de 917kg/m3, celle de l'eau douce est de 1000kg/m3, quant à l'eau de mer, elle culmine a environ 1025kg/m3* (variable selon la salinité). Il résulte de cela que la partie immergée de l'Iceberg occupe le même volume que la totalité de l'eau dudit Iceberg une fois la glace intégralement fondue. Cela peut également se déduire par l'application du théorème d'Archimède, que tout élève de terminale scientifique normalement constitué doit maîtriser. Par conséquent, et ceux qui auraient de la peine à me croire pourront le lire sur le site de l'Ifremer, "La fonte de la banquise n'a aucune incidence sur le niveau de la mer." Autrement dit, la fonte de la banquise n'est pas un problème en terme de niveau côtier des mers, et si les "routes du nord", au dessus des côtes russes ou canadiennes, venaient à être circulables de façon récurrente en été, cela n'aurait sans doute que des avantages et aucun inconvénient en matière de niveau des eaux. Seule serait potentiellement gênante une fonte significative des glaces de la calotte glaciaire terrestre des pôles. Toujours selon l'Ifremer, une fonte intégrale pourrait augmenter le niveau des eaux de l'ordre de 70 mètres, plus précisément 67 selon les chiffres fournis par cet institut. Il n'y a aucune raison de douter des ordres de grandeur, la glace représentant 24 millions de km3, et l'océan 361 millions de km2. Une fonte de seulement 10% de cette calotte pourrait donc augmenter le niveau des mers de 6,7 mètres, et de 1% de 67 centimètres (valeurs surestimées ne tenant pas compte de ce que les côtes ne sont pas verticales...). Mais quelle est la probabilité pour qu'une fusion si importante se produise dans un avenir discernable ? Pour se faire une idée, revenons à la banquise: la plupart des terres émergées de l'antarctique et de l'arctique sont situées à une altitude significativement supérieure à celle du niveau de la mer. La température s'abaissant d'à peu près 6°C tous les 1000m, il apparait qu'une fonte significative des glaces terrestres serait précédée d'une réduction considérable de la banquise marine. Donc, même si la fonte de la banquise n'a pas d'incidence directe sur le niveau des mers, ce peut être un bon "indicateur de danger". Or, la presse nous le dit, "à ce train là, la banquise arctique aura bientôt disparu en été !" - Qu'en penser ? Est-ce une hypothèse bien raisonnable ? L'université d'Illinois maintient un graphe des variations mesurées de la surface arctique depuis 1978. On s'aperçoit d'une part que la variation de la surface de glace pendant l'année est très importante, l'amplitude entre le point haut de l'hiver et le point bas de l'été, variant de 9 à 10 millions de km2, soit approximativement 16 à 18 fois la superficie de la France, ou la superficie du Canada. La surface des banquises est à peu près 3 fois plus importante en hiver qu'en été. D'autre part, on aperçoit effectivement une baisse du point bas de l'été, de 5.5M km2 en 1978, à 3M en 2007. On peut également voir une reprise de ce point bas depuis 2008 et 2009, qui a regagné 500 000 k...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search