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Ce n’est pas cher, c’est l’État qui paye…

Charles Sannat Publié le 10 novembre 2014
1453 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Au Coffre

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Je souhaitais revenir sur l’allocution présidentielle de mi-mandat de la fin de la semaine dernière une fois la poussière retombée et les commentaires à chaud et bien souvent inutiles, dissipés. Un président profondément pathétique dans un exercice l’étant tout autant… TF1, qui sait exceller dans l’art de la télé-réalité, a donc fait un casting pour sélectionner quelques français. Pas trop quand même. 4, c’est bien 4. Ils ont posé des questions au président qui a répondu systématiquement à côté. Le chômage ? Pas bien, il faut lutter contre le chômage et il s’y emploie blablablablablabla. Les jeunes. C’est bien d’être jeune et blablablablablabla. Les vieux ? C’est triste d’être vieux, alors blablablablablabla. Les annonces… et la besace du Père Noël ! Tous les journalistes, gentils et plutôt braves gars, nous avaient prévenus. Le président viendra avec des annonces, il n’aura pas les mains vides, pensez donc, c’est une allocution de mi-mandat… et quel mandat ! Alors il a annoncé des trucs comme assister un peu plus encore les déjà assistés avec l’argent que l’on n’a pas, ce qui l’a logiquement amené à promettre aux autres que les impôts « promis, juré, craché » n’augmenteraient plus jamais… foi de socialo. Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, les députés rivalisent de créativité fiscale avec une efficacité redoutable. Je ne suis pas contre l’assistanat, je suis même pour que tout le monde soit riche, beau, en bonne santé et tout le tralala. Le petit problème c’est que tout cela doit être financé d’une façon ou d’une autre, par l’impôt, par la dette ou par la création de monnaie. Quelle que soit la méthode choisie, il ne faut pas se leurrer, il faut payer à un moment ou un autre. La création monétaire et la dévalutaion. On ne peut plus puisque nous avons fermé notre planche à billets pour la refiler aux Allemands (d’ailleurs, la BCE est en Allemagne, ce qui n’est pas un hasard). La dette ? On peut toujours essayer d’aller « encore plus loin, encore plus vite selon la même trajectoire tout en gardant le cap » comme dirait l’autre nodocéphale élyséen, mais cela semble un peu compliqué. ...
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