6287 search

Ce n’est pas la joie à Trumpville

James Howard Kunstler Publié le 20 octobre 2017
853 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
Lire plus tard
James Howard Kunstler.

J’ai profité du calme avant la tempête pour me rendre samedi dernier dans ma ville natale, Trumpville, aussi connue sous le nom de Manhattan. Le fils d’un ami de fac jouait dans une pièce off-Broadway (c’était la dernière représentation, pas la peine de demander). La ville que je connaissais en tant qu’enfant – et que, pour être franc, je n’ai jamais beaucoup aimée – m’a semblé aussi perdue et lointaine que l’avant-poste colonial pittoresque de Peter Stuyvesant en 1962. Cette ville perdue de mon enfance en était une dans laquelle un garçon pouvait s’aventurer dans le Metropolitan Museum of Art un après-midi de semaine – mon école était un pâté de maisons plus loin – sans le moindre problème. Le musée était gratuit, il n’y avait pas de don forcé à faire à l’entrée. Et il n’y avait surtout presque personne. Vous savez pourquoi ? Réponse : parce que la plupart des adultes de l’île étaient au travail. A l’époque, c’était majoritairement une ville de classe moyenne. Je sais. C’est plutôt difficile à croire au vu des récents développements de la vie américaine – le plus saillant étant la financiarisation extrême et perverse de l’économie. C’est ce qui se manifeste aux yeux de ceux qui visitent New York aujourd’hui. Pour être plus spécifique, ce que j’ai pu voir assis sur High Line – un sentier pédes...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6287
search