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Ce qu’on ne veut pas voir de Brignoles

H. Seize Publié le 14 octobre 2013
1531 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Hashtable

Et donc le FN a gagné à Brignoles. À droite, c’est la consternation. À gauche, c’est aussi la consternation. Dans la presse, avec l’évidente euphorie des journalistes qui trouvent enfin quelque chose à raconter d’autres que relayer les bobards grossiers d’un minustre de l’Économie à moitié saoul, on trouve aussi une petite dose de consternation. C’est, on peut le dire, la consternation. Pensez donc. À droite, la consternation est logique : le pouvoir politique, qui bascule normalement de la droite (parlementaire, évidemment) vers la gauche (parlementaire, bien sûr) ou l’inverse, vient de leur échapper. Pire encore, ce pouvoir leur échappe parce que les vilains socialistes ne se sont pas alliés à eux dans un Front Républicain salvateur et régulièrement appelé des vœux des candidats en danger. Pourtant, les partis socialistes officiels ou officieux n’hésitent jamais à tout faire pour empêcher le parti national-socialiste, rebaptisé national-fasciste par certains pour éviter toute confusion avec d’autres partis socialistes. Quitte, lorsqu’il le faut, à faire des papouilles avec l’autre camp. À gauche, c’est bien évidemment la consternation : d’une part, la défaite catastrophique (forcément catastrophique) n’est due, à l’évidence, qu’à la mauvaise volonté du parti socialiste de droite de ne pas vouloir s’acoquiner avec eux. Il y a eu les méchants écologistes qui, en présentant leur candidat au premier tour n’ont rien fait qu’à embêter la déjà fragile liste socialiste de gauche. Bref : si les gens sont méchants, le socialisme officiel ne peut pas s’imposer et doit alors laisser place au socialisme de l’UMP qui ne s’assume pas. Vous trouvez tout cela confus ? Que voulez-vous, je n’y peux rien : entre les écolos, qui proposent un interventionnisme d’état massif pour tout et n’importe quoi, le parti socialiste, qui estime qu’il faut que l’état intervienne lourdement un peu partout, l’UMP pour lequel l’Etat offre la seule planche de salut grâce des interventions tous azimuts, et le Front-National, pour lequel la nation et surtout, l’État républicain sont l’horizon indépassable que toute solution devra intégrer, au maximum possible, et pour tous les domaines, il est clair qu’entre tous ces partis, la distinction se joue dans les détails, les tons pastels en bord de tableau, les petites touches subtiles ici ou là qui amènent cette délicate différence permettant ...
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