6298 search

Ce que l’Islande et la Chine pourraient nous apprendre

H. Seize Publié le 24 janvier 2013
1393 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
Lire plus tard
Hashtable

Comme j’ai pu l’écrire, et comme l’a fort bien expliqué le Pr. Naudet, l’année 2013 s’annonce économiquement et politiquement très difficile. Certains, loin d’être lucides, préconisent des solutions radicales, comme annuler la dette ou autres catastrophes économiques aussi populaires que populistes. Deux pays peuvent cependant servir à éclairer notre réflexion à ce sujet : l’Islande et la Chine. Pour l’Islande, le plus délicat consiste à faire la part des choses, et à déterminer, du flot plutôt ténu d’informations qui nous parvient de cette petite île, ce qui s’y passe exactement et le bilan objectif qu’on peut tirer des expériences qui ont été menées. On m’a à ce sujet fourni l’adresse du blog de Baldur Bjarnason, dans lequel il a écrit un billet assez long et argumenté dans lequel il revient en détail, justement, sur les différentes rumeurs et informations plus ou moins biaisées qu’on entend sur son pays et il tente de fournir un état des lieux. Par exemple, on trouve assez facilement des billets nous expliquant que les Islandais, lessivés par la crise des subprimes et le carry trade qu’ils avaient mené avec des banques anglaises, ne se sont pas laissés faire. Sur Agoravox, on brosse à gros pinceaux un tableau très optimiste : « Le bilan est donc positif, 3 ans après la faillite, l’Islande se porte encore une fois comme un exemple pour le monde. » Sur des médias un peu plus sérieux, le bilan est décrit de façon plus contrasté, mais le chapeau de l’article laisse place à un optimisme franc et massif : « En quasi-faillite il y a trois ans, le pays a refusé de renflouer ses banques et de régler ses dettes, à contre-courant de ses voisins européens. Un pari osé mais payant : la croissance sera de 3 % en 2012. » Cependant, d’après notre blogueur Baldur, il est nécessaire de revenir sur ces bonnes nouvelles. La réalité est, comme toujours, bien moins rose et plus difficile à vendre dans des journaux et des sites plus attirés par la quantité que la qualité. Ainsi, lorsqu’on lit que l’Islande aurait envoyé paître ses créanciers et le FMI, Baldur rappelle qu’il n’en est rien : le pays a bien suivi les recommandat...
Cet article est reservé uniquement pour les membres Premium. 75% reste à lire.
Je me connecte
24hGold Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Annulable à tout moment
Par H. Seize via h16free.com
Inscription
Articles en illimité et contenus premium Je m'abonne
Editoriaux
et Nouvelles
Actions
Minières
Or et
Argent
Marchés La Cote
search 6298
search