Alors que les dépôts des banques auprès de la BCE continuent de grimper, comme un classique avis de tempête, deux questions émergent dans la confusion qui s’accroît, auxquelles les réponses divergent : 1/ Qui faut-il prioritairement aider, les États ou les banques ? 2/ Où trouver l’argent ?
La BCE n’ayant pas tardé à baisser son rideau de fer devant les risques de pillage manifeste, d’autres objectifs sont maintenant en vue. La Banque européenne d’investissement (BEI) et le FMI ont été immédiatement évoqués comme des roues de secours potentielles des États. Brièvement dans le cas du second, car rien n’avait été décidé par son conseil d’administration. Tout ceci sans que les destinataires des aides n’aient été définis, ni que les montants nécessaires n’aient été cernés.
A ce dernier sujet, il serait question que le nouveau régulateur des banques, l’EBA, relance une opération de stress tests, présentée comme à chaque fois plus rigoureuse que la précédente. Le Financial Times avance qu’elle pourrait cette fois-ci mettre en évidence 200 milliards d’euros de pertes dans les comptes des grandes banques européennes.
S’il devait s’agir d’aider les États, les calculs montrent que les moyens disponibles du FMI, une fois mobilisés, ne couvriraient q...
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