En aspergeant son corps d’essence et en s’immolant il y a plus d’un an, Mohamed Bouazizi a déclenché une révolution en Tunisie et les flammes de sa colère se sont propagées dans tout le monde arabe.
Le jeune vendeur de fruits et légumes de la petite ville de Sidi Bouzid ne savait pas qu’il entrerait dans l’histoire comme le déclencheur d’un séisme politique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Même s’il est le martyr le plus célèbre de ce réveil de la jeunesse arabe, plusieurs milliers d’autres personnes ont également donné leur vie pour mettre à bas les régimes corrompus et autoritaires de la région.
Voici l’histoire de cinq autres victimes des répressions étatiques du Printemps Arabe.
Ahmed Bassiouny (Égypte)
Alors que le mécontentement envers le régime d’Hosni Moubarak grossissait à la fin du mois de janvier 2011, de nombreux jeunes de la classe moyenne se sont joints aux manifestants. Ahmed Bassiouny, professeur et artiste numérique, était de ceux-là.
Cet homme ordinaire, marié et père de deux enfants, ne pouvait pas supporter de voir la violence utilisée contre les manifestants. Après son deuxième jour de participation, il écrit sur Facebook : « Ils veulent la guerre, nous voulons la paix. Je souhaite simplement que mon pays retrouve une certaine dignité ». Le 28 janvier, l'une des journées les plus violentes de la révolution é...
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