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Climat : "la servitude climatique", le livre de Jean-Michel Bélouve, est (enfin) paru !

Vincent Bénard Publié le 08 décembre 2009
1905 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Objectif Liberté

Je ne pourrais prétendre être totalement objectif quant au livre que je vais évoquer ici. Mais malgré ce préalable déontologique, je puis vous affirmer que c'est, de très loin, le livre le plus complet, le plus abouti, et, ce qui ne gâte rien, le mieux écrit, sur la question du changement climatique. Il s'agit de "La Servitude Climatique", de Jean-Michel Bélouve, qui a déjà écrit ici, et que certains connaissent déjà comme analyste des questions climatiques pour l'institut Turgot (voir ses articles pour Turgot). L'ouvrage est sous-titré "Changement climatique, business et politique". Jean-Michel Bélouve travaille sur cet ouvrage depuis maintenant 18 mois. J'ai eu le plaisir, puis l'honneur, d'être le relecteur du premier jet, qui était déjà très abouti, mais que l'auteur a voulu parfaire. ---- "La Servitude Climatique" aborde successivement les points suivants : L'histoire du réchauffement, le cheminement des premières théories scientifiques, et son histoire géopolitique, avec de premiers détours surprenants dans les arrière-cuisines de l'élaboration de certains textes majeurs comme la déclaration officielle du sommet de Rio en 1992... Egalement abordée, l'histoire des grands courants mondiaux de l'écologie politique, et de la création du GIEC dans les années 80. Le débat scientifique entre la théorie du GIEC et les théories alternatives est ensuite brossé dans des termes qui le rendent très compréhensibles par le plus grand nombre, tout en évitant d'être abusivement simplificateurs. Surtout, il n'élude pas les thèses du GIEC, soumet au lecteur quelques contre-arguments du GIEC envers certains sceptiques, les contre-contre arguments... Il ne sera pas possible de l'accuser d'être "unilatéralement biaisé". Le débat médiatique, où l'auteur, études statistiquement détaillées à l'appui, montre comment les promoteurs des politiques issues des conférences de Rio et du protocole de Kyoto ont orchestré une campagne marketing parfaitement mise en oeuvre pour susciter l'adhésion des populations... Avec parfois certaines dérives. Campagne aujourd'hui malmenée sur internet, car un bon marketing ne peut vendre indéfiniment une cause biaisée. L'économie du Carbone, qui est plus une analyse sociologique des groupes d'intérêts en présence, et de leurs jeux d'acteurs, qu'un traité d'économie verte, et c'est heureux. Toutefois, il s'attache aussi à démontrer les erreurs méthodologiques du Rapport Stern, qui est la bible des politiciens alarmistes. Après la lecture de ce chapitre, vous comprendrez que le lobby de l'économie verte, avec à sa tête des mastodontes du Dow Jones et de la finance, n'a rien à envier à celui du pétrole, censé financer les sceptiques, et qui en fait joue sur tous les tableaux. Les effets pervers de la collusion entre états et grands groupes financiers y sont décrits avec une foule de détails précis puisés aux sources les plus directes. Puis l'auteur aborde l'histoire personnelle et le rôle des deux chevilles ouvrières des politiques anti-CO2, j'ai nommé Al Gore, que tout le monde croit connaître, mais sur lequel vous en découvrirez encore de bel...
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