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CO2: “Ne rien faire” est la meilleure des politiques publiques, même si vous n’êtes pas climato-sceptique (5)

Vincent Bénard Publié le 26 janvier 2016
1591 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Cinquième partie, conclusion : Le Politique doit changer d’attitude face à la question climatique Article en 5 Parties Partie 1 : Hausse des températures: les rapports du GIEC moins pessimistes que les synthèses médiatiques Partie 2 : Les dépenses publiques climatiques: exorbitantes, contreproductives, et à faible impact Partie 3 : Les politiques pro-développement économique seront bien plus profitables que celles bridant l’accès à l’énergie Partie 4 : Les études les plus récentes et l’attitude des grands pays émergents renforcent le point de vue non-interventionniste Partie 5, conclusion : Le politique doit changer d’attitude face à la question climatique On peut se demander pourquoi, jusqu’ici, les politiciens n’ont pas procédé à l’analyse modérée qui précède (parties 1 à 4), et ont versé dans la surenchère catastrophiste. Nous ne répondrons pas à cette question ici, mais nous bornerons à décrire ce que devrait être une attitude saine des politiciens dans le débat climatique. Changer d’état d’esprit: ne plus caricaturer le scepticisme Le GIEC postule que "la température augmente", que "c’est dû majoritairement à la hausse du CO2 dans l’atmosphère", que "ce CO2 provient essentiellement de l’activité humaine", que "le réchauffement observé est catastrophique" et que la meilleure réponse est "une lutte immédiate pour limiter nos rejets". Face à cette doctrine d’apparence figée, les "sceptiques" se rangent dans de très nombreuses cases et ne sont pas tous d’accord entre eux, ce qui est logique puisque la science climatique est encore à un stade peu avancé. Tout d’abord, on en trouve aucun qui remette en cause l’existence d’une phase de hausse de températures au XXe siècle, même si cette hausse est irrégulière. Caricaturer les sceptiques en affirmant qu’ils "contestent le réchauffement" est une grossière manipulation de l'opinion. Le climato-scepticisme est bien plus divers et argumenté. Mais en gros, il y a ceux qui, pour de multiples raisons, estiment faible, voire nulle, la relation entre taux de CO2 atmosphérique et température, voire même estiment que la hausse du CO2 est le résultat, et non la cause, de la hausse des températures, estimant que les facteurs naturels (solaires notamment) sont plus importants. D’autre part, il y ceux qui se placent sur un terrain économique et estiment que même si le GIEC a raison sur cette relation CO2/température, les effets n’en seront pas si tragiques qu’on le dit, et/ou les réponses économiques imaginées aujourd’hui ne sont pas les bonnes. C’est ce mode de...
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