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Comédiante, tragédiante !

Paul Jorion Publié le 14 octobre 2011
880 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Plus la perspective d’une recapitalisation des banques se précise, plus les tensions entre celles-ci et les autorités européennes s’accroissent. Cela se manifeste par les tentatives publiques des établissements bancaires d’y échapper, ainsi que par des discussions plus discrètes sur l’ampleur et les modalités de l’opération. Josef Ackermann, patron de la Deutsche Bank, s’est dressé vent debout. « Il me paraît douteux qu’une hausse du niveau des fonds propres pour l’ensemble des banques soit une mesure appropriée pour résorber la crise de la dette publique », a-t-il déclaré, en insistant bien : « Le débat actuel sur la recapitalisation est contre-productif parce que d’une part il envoie le message qu’une décote est plus probable, et d’autre part comme les moyens nécessaires à une recapitalisation ne vont sûrement pas venir des investisseurs privés, ce serait finalement aux Etats de lever les fonds, ce qui ne ferait qu’aggraver la crise de la dette ». Tout est dit, ou presque. Les autorités européennes ont finalement admis que le renforcement des banques s’imposait, mais sans en clarifier les raisons. Les Français ont pratiqué l’art du camouflage en prétextant qu’il s’agissait de respecter les nouveaux ratios de Bâle III. En réalité, la situation des banques européennes est très variée, suivant que l’on considère les espagnoles, plombées par l’éclatement de la bulle immobili...
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