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Comment ruiner un pays en 10 étapes

H. Seize Publié le 24 mars 2019
1634 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Ce dimanche, je vous propose un billet qui a fort bien vieilli. Il apparaît clair que la plupart des pays occidentaux, actuellement, traversent plus qu’une passe difficile et pour certains, il s’agit même d’une véritable remise en question de leur modèle de société. Je vais tenter ici de synthétiser les dix principales étapes qui ont conduit à cet effondrement. Il est certain que je vais en oublier et je vous encourage donc, dans les commentaires, à me donner votre propre classement… Si la crise dans laquelle nous nous enfonçons a du bon, ce n’est certes pas par les catastrophes (sociales, familiales, humaines) qu’elle va entraîner, mais bien parce qu’elle permet de mettre en exergue certains des problèmes que les authentiques libéraux n’ont cessé de dénoncer depuis des années (des décennies, pour certains). 1-Accumuler de la dette Ainsi, s’il y a bien une méthode pour ruiner un pays, c’est celle qui consiste à, systématiquement, vider ses caisses. C’est l’essence même de la ruine, quelque part. Or, lorsqu’on regarde tous les pays qui, actuellement, prennent la crise de plein fouet et n’ont plus de marges de manœuvre pour y faire face, ce sont tous ces pays dans lesquels les états ont accumulé une dette colossale. La dette, au départ, c’était le moyen indolore pour distribuer les sucettes et les systèmes sociaux sans en payer le prix, ni économique (puisqu’on reporte aux générations suivantes le coût de ce qu’on a mis en place), ni politique (puisque chaque politicien qui l’a entérinée savait fort bien qu’il ne serait plus là pour gérer le trou lorsqu’il deviendrait trop gros). Mais pour arriver à accumuler de la dette, il va falloir un élément essentiel. 2- Dévoyer le langage, les mots En détournant le sens des mots, on rendra la dette acceptable, joyeuse, respectable et, par la suite, normale voire souhaitable. On a ainsi transformé, de façon répétée, un déficit un peu moindre en « cagnotte« . On associera systématiquement la liberté avec l’absolue nécessité de l’encadrer, on étendra la notion d’égalité dans le seul but de favoriser ou désavantager des groupes spécifiques, des idées pourtant nécessaires mais qu’on taxera rapidement de nauséabondes, de poussiéreuses ou de rétrogrades. On donnera carte blanche aux politiciens pour forger de nouveaux mots pour travestir et tordre la réalité. Ainsi, il n’arrive plus rien, seulement des impressions et des sentiments qu’il se passe quelque chose. Tout se vaut alors, tout peut ...
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