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Compétitivité Globale et Avenir, 1ère Partie

Gabriel Gimenez-Roche Publié le 02 avril 2012
866 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Dans un article paru en 1994, Paul Krugman souligne l’utilisation erronée qu’on fait de l’expression « compétitivité nationale ». Selon Krugman, les pays ne se trouvent pas nécessairement en concurrence l’un avec l’autre pour des marchés ou des investissements. Malgré les critiques qu’on peut faire à Krugman, il faut admettre la justesse de son argument. Attirer des investissements dans un pays n’équivaut pas à les enlever au pays dont ils sont originaires, car les investisseurs étrangers ciblent justement des opportunités d’investissement inexistantes ou inexploitables dans leur propre pays. En outre, ces investissements étrangers visent souvent l’exportation vers d’autres pays que leur pays d’origine. De surcroît, la réussite sur un marché étranger oblige les producteurs nationaux à s’améliorer, ce qui sera bénéfique, à terme, aux marchés étrangers en question. Les producteurs inefficients – c’est-à-dire, ceux qui pour un même résultat utilise plus de ressources que d’autres producteurs – sont écartés par la concurrence. Cela entraîne la libération des ressources productives pour leur investissement dans d’autres entreprises nationales avec un potentiel de rentabilité et flexibilité plus performants. Autrement dit, plutôt que de parler de compétitivité, il faudrait sans doute voir le processus de coopération qui s’opère. Les pays qui ont accumulé du capital et exploité bon nombre des opportunités existantes à un moment donné sur leur ...
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