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Contrôle URSSAF ! Rendez-vous, vous êtes cernés ! Pan ! Pan !

H. Seize Publié le 19 décembre 2013
1358 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Le décor pourrait être celui d’un Flunch. Oui, c’est ça : imaginez un Flunch, avec ses plantes décoratives en plastique, ses tables en formica, ses chaises en formica, ses plateaux repas en formica et ses caissières en formica pleine forme qui enregistrent les achats de clients blasés. Le repas est fini, quelques consommateurs ramènent le plateau sur le tapis roulant destiné à les amener à la cuisine. À ce moment, deux colosses tombent sur le gérant du restaurant, le plaquent au sol en hurlant « URSSAF, rendez-vous ! » L’analyse post-mortem montrera que le salaud de gérant, malencontreusement mort d’une crise cardiaque à la suite de cette descente impromptue, n’avait que ce qu’il méritait : outre un taux de cholestérol bien trop élevé, ce capitaliste assoiffé du travail des autres utilisait subrepticement ses clients pour du travail dissimulé. En effet, en ne rémunérant personne pour que les plateaux soient correctement ramenés sur le tapis roulant de la cuisine, ce patron parasite tentait à l’évidence de s’affranchir des saines règles salariales de France que le monde nous envie ; en ne payant pas un serveur pour faire ce travail, il dissimulait le travail de ses propres clients. Une honte. Bon, ok, c’est une histoire inventée et vous aurez compris que j’exagheuu ah tiens non en fait, je n’exagère même pas : on découvre, stupéfait que la réalité dépasse encore l’affliction, que la mésaventure cocasse de ce méchant gérant de Flunch est une simple variation sur un fait, bien réel celui-là, qui se déroule en Bretagne : en juin 2012, une gérante du bar « Mamm Kounifl » de Locmiquélic, près de Lorient dans le Morbihan, a subi un contrôle URSSAF plutôt musclé. Vers minuit trente, alors qu’il est de tradition pour les clients, lorsque le bar est bondé comme ce soir-là, de rapporter leurs verres un fois les consommations terminées, une cliente profite de son trajet vers les toilettes pour déposer quelques verres sur le comptoir. Ni une, ni deux, une femme se lève et colle sa carte tricolore sous le nez de la patronne pendant que son mari...
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