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Coupe du monde de football : pourquoi le Brésil va mal ?

Damien Theillier Publié le 16 juin 2014
857 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Depuis le 12 juin, le Brésil accueille la Coupe du monde de football dans un climat de révoltes sociales. Les plus grandes manifestations depuis 20 ans ont eu lieu à Sao Paulo ces derniers mois. Car ce pays souffre, depuis quelques années, d’une inflation chronique et d’un très fort ralentissement économique. Les taxe et les impôts sont élevés et complexes, alors que les services et les infrastructures qu’ils sont supposés financer demeurent médiocres. La bureaucratie est étouffante et favorise les riches biens connectés au gouvernement[1]. Les fonctionnaires et les syndicats forment une classe privilégiée de la société. En 2014, le Brésil se classe au 114e rang mondial sur l’indice de liberté économique de la Fondation Heritage[2]. Après Lula, la politique de Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, est simple. Elle consiste à appliquer les recettes de la social-démocratie keynésienne : accroître la dépense publique, augmenter les impôts et faire marcher la planche à billets. Dans ces conditions, les aspirations du Brésil à devenir une puissance économique mondiale sont quelque peu déçues. Mais le pire n’est pas là. Il existe au Brésil d’immenses zones extralégales, autour de cités comme Rio, qui vivent en marge des lourdes réglementations de l’économie officielle et contre elles. Ces quartiers entiers, qui sont parfois de petites v...
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