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Covid : la mystérieuse recette marseillaise

H. Seize Publié le 10 septembre 2021
1513 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Par Nasier Ockham et h16 Pour Ariane Chemin, grande reporter au Monde, c’est évident : ce qui se passe à Marseille en matière de gestion sanitaire est la représentation fidèle des errances du Pr. Raoult. Paf, c’est dit. Pourtant un intéressant billet de blog paru en avril 2020 établissait avec quelques chiffres des statistiques sur ce qui se passait justement du côté marseillais, et ce avant même que les polémiques aient pris des proportions démesurées, et manifestement, ça cadrait mal avec les saillies enflammées de la journaliste. À l’époque déjà, le billet en concluait que, sur le plan des données recueillies, il semblait y avoir un net avantage pour la méthode pratiquée par l’IHU, à savoir un traitement des patients et ce, sans même préjuger de la validité du traitement en question : un malade marseillais avait, statistiquement, plus de chance de s’en sortir qu’un malade parisien. Plus d’un an s’est écoulé depuis ce billet. Les polémiques n’ont pas diminué, loin s’en faut, et les questions sur la pertinence des méthodes et traitements proposés par le Pr. Raoult n’ont cessé d’enfler depuis. Quelle leçon tirer du parcours marseillais depuis avril 2020 ? Une seule façon d’en avoir le coeur net : retournons aux données. Et pour cela, épluchons grâce à l’OpenData les données concernant justement la ville de Marseille et tentons de les comparer à, par exemple, celles de Lyon et Paris qui ont le mérite de s’occuper de métropoles d’environ 2 millions d’individus à chaque fois. Pour faire bonne mesure, on y incluera le département du Haut-Rhin, moins urbain, mais qui s’est distingué lors du début de l’épidémie de coronavirus en France par un nombre élevé de morts. Les petites illustrations seront retrouvables aux liens suivants : Haut-Rhin , Bouches du Rhône , Paris, Rhône. Les chiffres officiels ont été repris directement, calculés ici en décès par million d’habitants. Les données statistiques sont fournies ici et montrent de façon assez claire que, dans le département du Dr Raoult, où une majorité de gens ont été testés et pris en charge (et dont certains ont bénéficié du traitement maintenant si controversé à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine), on observe qu’il n’y avait que 39 décès par million d’habitants pendant les semaines où sévirent le confinement alors qu’on observait, sur la même période, 137 décès par million d’habitants ...
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